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 * GENERALITES

* PEKIN

* XIANG

* CHONGQING

* SUR LE YANG TSE

* WUHAN

* SHANGHAI

 

GENERALITES

La Chine est un pays très particulier puisqu'il s'agit d'un des plus anciens pays du Monde (221 avant JC) qui a, par ses inventions et sa philosophie, largement contribué au développement de l'humanité. Son seul tort est d'avoir voulu s'isoler pour geler sa façon de vivre qu'elle considérait, non sans raison, comme la meilleure du Monde.

Pendant les siècles où le "1er de la classe" dormait sur ses lauriers, les "cancres" progressaient. Quand, à la fin du 19ème siècle, les Chinois ont accepté (comme leurs voisins japonais) d'entr'ouvrir les portes de leur "céleste empire", ils ont découvert que certains "barbares" avaient fait de gigantesques progrès technologiques. Contrairement aux Japonais qui prirent immédiatement le train en marche et se modernisèrent pendant l'ère de Meiji, les Chinois se méfiaient de ces machines inventées par les "Diables Etrangers". Les premiers rapports furent donc distants puis même plus que tendus jusqu'à la crise connue sous le nom de "Guerre des Boxers" ou de "55 jours de Pékin".

Cette fatale erreur mit fin à un régime impérial millénaire qui fut remplacé par la République en 1912, mais la période qui suivit fut marquée par de nombreux troubles. C'est à cette époque que les Européens s'installèrent dans des "concessions", dont la plus importante était celle de Shanghaï.

La guerre sino-japonaise amplifia les difficultés et le gouvernement chinois dût déménager à Chongqing d'où il dirigeait ce qu'il lui restait du pays. Après la capitulation japonaise, la trève tacite que l'invasion japonaise avait rendue nécessaire vola en éclats et les deux rivaux Tchang Kaï Tchek et Mao Tse Toung s'affontèrent dans une guerre civile meurtrière et dévastatrice. Ils furent les premiers "pions" de cette période de la "Guerre Froide" pendant laquelle l'URSS et les USA se sont affrontés par personnes interposées.

Alors que son rival se réfugiait sur l'île de Taïwan, le Grand Timonier refermait les portes de la Chine et créait une dictature communiste dont le but était de suivre le modèle de son ami et voisin, le Petit Père des Peuples. Outre les pertes humaines qui se comptèrent par dizaines de millions, cette période entraîna la destruction d'une partie du patrimoine chinois, en particulier au moment de la "Révolution Culturelle" de 1966.

Ce n'est que durant les années 80 que la Chine décida d'entr'ouvrir, à nouveau, ses portes et de permettre aux touristes venus des pays "impérialistes" de visiter un nombre limité de villes et de régions.

Aujourd'hui la Chine a ouvert davantage ses portes et amélioré ses relations avec le reste du monde ce qui fait de ce pays une puissance économique en développement.

Sa taille ( 9 596 690 km²) presque égale à celle des USA et surtout sa population (estimée aux environs d' un milliard deux cent soixante treize millions) ainsi que sa culture ancienne en font un des pays importants de la planète.

REMARQUE:

Il n'y aura malheureusement pas de photos dans cette page car le sac qui contenaient films vidéos et pellicules a disparu durant le voyage de retour.

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PEKIN (BEIJING)

 

La ville de Pékin est depuis longtemps la capitale de la Chine. Elle se trouve dans le Nord, un peu à l'intérieur des terres. S'il fait chaud l'été, les hivers peuvent être froids voire glacials.

L'aéroport de Pékin est situé en pleine campagne et c'est par une route champêtre qu'on peut rejoindre Pékin. Normalement le guide qui vous accompagnera durant l'ensemble du tour (aidé d'un guide local à chaque étape) vous y attend. Mais si vous arrivez seul et à une heure différente de celle des autres membres du groupe, vous pouvez avoir du mal à le trouver. Dans ce cas, il suffit de sortir de l'aéroport. Vous ne trouverez pas forcément de taxis mais des voitures avec de petits rideaux: le chauffeur qui vient d'amener ou qui attend une personnalité se fera un plaisir de vous conduire à votre hôtel surtout si vous avez un de ces billets verts connus dans le monde entier ...

Bien sûr votre guide ne goûtera pas forcément de bon goût cette facétie mais comme c'est lui qui n'était pas au bon endroit, au bon moment, il évitera d'en parler. Car ces guides ne sont pas uniquement de simples promeneurs de touristes: le nôtre était un professeur de l'Université de Shanghaï, qui meublait ainsi ses vacances. Il sera plus difficile de lui expliquer pourquoi vous n'êtes pas dans un groupe français surtout si tout un tas de métropolitains sont en train de suivre le briefing de leur guide dans l'autre partie du lobby. Mais cette prise de contact passée, ce guide va se révéler, au cours de ce périple, très compétent et sympathique comme d'ailleurs la dizaine d'Australiens qui nous rejoignent dans la nuit.

De l'hôtel en forme de tour, on découvre, dès l'aube, sur l'avenue, une forte animation avec une nuée de vélos, quelques camions et de rares voitures. Ce n'est pas par sport ou écologie que les chinois utilisent ce mode de locomotion,mais, si l'on sait qu'à cette époque, notre guide-professeur gagnait l'équivalent d'un peu moins de 100 euros par mois ... Bien sûr, les prix, dans les magasins chinois sont très bas aussi, sauf pour les biens manufacturés de "luxe". Ces magasins, nous en voyons les vitrines mais ne pouvons rien y acheter: pour des raisons diverses, nos "yuans" que nous avons eus au bureau de change de l'hôtel sont une "monnaie de singe". Ce ne sont pas vraiment des faux billets mais ce ne sont pas des vrais et on ne peut ainsi les utiliser que dans les hôtels ou les magasins pour touristes (où bien sûr, les prix ne sont pas du tout les mêmes). La raison officielle est la crainte que les achats faits par les touristes créent une forte inflation.

La visite de l'ex-Cité Interdite est très intéressante et fournit un bon exemple de la beauté de l'art chinois. les ponts multiples, les grandes jarres de bronze, les formes et les couleurs des bâtiments aux toits arrondis tout est concentré dans un espace où il fait bon évoluer. Les intérieurs sont assez sombres et c'est finalement au palais d'été (hors de Pékin) que l'on pourra le mieux voir les restes de vêtements ou d'objets utilisés sous l'Empire car la présence d'un lac sur lequel fait semblant de flotter un bateau de marbre (qui, parait-il, coûta, à lui seul, un an de budget militaire) rend le site plus luminieux. Le trône impérial et l'escalier qui permet d'y accéder sont cependant intéressants à voir surtout quand on pense à la puissance et au rôle historique qu'eurent ceux (et parfois celles) qui l'utilisèrent.

Un des murs qui entoure cette ex-Cité Interdite constitue une des largeurs de l'immense place Tien Nan Men. Un portrait du Grand Timonier est au milieu ce qui lui permet de contempler son mausolée située au fond de la place. Sur les côtés les bâtiments de l'assemblée et plusieurs ministères ferment le rectangle. Il paraît qu'à l'époque de Mao, il arrivait qu'on rassemble un million de chinois sur cette place ce qui est possible car, à l'époque, ils étaient plus minces que leur Grand Timonier. Devant le Mausolée s'allonge une longue file de visiteurs qui viennent "spontanément" lui rendre hommage. Nous sommes aussi "désignés volontaires" mais les Chinois sont plus prévenants que les Tonkinois: une petite porte sur le côté nous évite de faire la queue et les gardes se contentent de nous surveiller attentivement (ils craignent peut-être qu'on emmène un morceau en souvenir). Pour le reste, c'est bien Mao et les produits d'embaumement lui donne une teinte jaune plus vraie que nature.

A proximité de Pékin, se trouve un infime morceau d'une oeuvre plus que pharaonesque que l'ont doit à un autre mégalomane: la Muraille de Chine. Construite par ordre de l'unificateur de la Chine, l'empereur Qin, cette Muraille était destinée à arrêter les envahisseurs. Elle ne l'a pas plus fait que les autres plaisanteries de ce genre (mur de l'atlantique, ligne Maginot, ....) mais elle a le mérite d'être la plus grande réalisation humaine qui existe sur toute la Terre. Il paraît même que c'est la seule construction qu'on peut voir de la Lune ??? Ce n'est pourtant pas forcément évident car si cette muraille mesure plusieurs milliers de kilomètres de long, elle n'est pas très large. C'est, de toute façon, une belle oeuvre et il est agréable de s'y promener. A intervalles réguliers une tour dont la partie est close par un mur intérieur, servait aux soldats. Aujourd'hui ce rétrécissement est plutôt l'occasion d'embouteillages et de gentilles bousculades car cette partie facile d'accès attirent beaucoup de monde. Y compris des chinois qui admirent l'oeuvre de leurs lointains ancêtres et qui sont d'autant plus sympas que nos trois enfants (très jeunes alors) les émerveillent, eux qui n'ont le droit que d'en avoir un seul. Le plus jeune qui a les cheveux chatain clair et les yeux bleus attire autant de sourires que de curiosité.

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XIANG

 

C'est à Xiang que vivait ce fameux empereur Qin à qui l'on doit cette Muraille mais aussi l'unification de la Chine. Ce premier empereur de Chine est enterré à proximité de la ville. Sa tombe est à l'intérieur d'une petite colline artificielle. Des fouilles ont permis de découvrir, dans les années 70, un fabuleux trésor archéologique qui fait la joie des historiens: l'empereur a fait enterrer à proximité de son tombeau, une armée entière avec tout son équipement. Par humanité, ou pour que ses soldats restent en état plus longtemps ce ne sont pas des êtres humains qui sont enterrés mais une armée de statues.

Certaines sont exposées dans un batiment construit sur le site. Elles sont enfermées dans des cages de verre qui les protègent. Celles-ci peuvent être photographiées et filmées. D'autres sont sur le site même, dégagées de la terre qui les cachait et là pas de photos ou de films. Les gardes sont vigilants et inutile d'essayer l'astuce de mettre en route la caméra avant et de la tenir négligement au bout de sa lanière: c'est suffisant pour filmer les statues en contrebas mais aussi pour se retrouver en face d'un garde. Et là, on comprend, même sans parler le chinois, que celui-ci n'est pas content.

La ville, elle-même, est très classique. On en a une assez belle vue des anciennes murailles (plus récentes que Qin). L'hôtel s'auto-suffit avec ses boutiques et son artiste qui vous propose de caligraphier votre nom ou de vous en faire un sceau en marbre. On pourrait se promener aux alentours pour essayer de mieux voir le quartier et éventuellement de rencontrer un chinois parlant anglais mais on ne va pas loin car le guide a vite fait de vous rattrapper pour vous expliquer, avec un sourire amical, que, pour votre sécurité (??), il vaut mieux rester à l'hôtel.

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CHONGQING

 

Le vol qui permet de rejoindre Chongqing est aussi agréable que le précédent et le renouvellement de ce que nous avions cru être un acte destiné à fêter le début du voyage, nous permet de voir qu'il s'agit bien d'une coutume: au départ de Pékin, l'hôtesse avait offert un cadeau à chaque passager. Cette excellente initiative se renouvelle et se renouvellera à chaque étape: mouchoir en soie, éventail, médaillon en porcelaine, baguettes décorées ... s'ajouteront dans nos bagages avec la paire de pantoufles de soie offerte par les hôtels. Les chinois sont donc très prévenants avec leurs touristes, ils sont aussi remarquablement organisés: alors que nous évoluons en petits groupes d'une quinzaine de personnes, ces petites unités se retrouvent pour remplir un avion avant de se disperser à nouveau. Comme nous croisons à chaque fois des touristes qui font le circuit inverse du nôtre, les avions sont utilisés au mieux tout comme le bateau que nous utiliserons sur le Yang Tsé Kiang.

Le fait que nous atterrisons sur l'aéroport militaire de Chongquing confirme le côté "à part" de ces vols où nous ne serons ainsi jamais en contact avec d'autres chinois que ceux qui nous escortent. En longeant, sur le tarmac, la rangée de Migs frappés de l'étoile rouge, on s'aperçoit cependant que quelque chose est en train de changer.

La ville de Chongqing est située au bord du Yang Tsé à un confluent avec une rivière qui vient du Nord. La seule visite importante est celle de la maison où vivaient, pendant la guerre Tchang Kaï Tchek et Mao Tsé Toung. Chacun avait son étage et, avec un sourire complice, on nous montre l'escalier secret qui permettait à Mao de recevoir discrêtement les visiteurs que ne devaient pas voir son voisin.

L'hôtel où nous logeons succite des mouvements d'enthousiasme quand on l'aperçoit au détour de la route: construit sur le flanc de la vallée, il ressemble aux bâtiments impériaux de la Cité Interdite. Le guide tempère les manifestations de joie en nous disant qu'il a été construit dans les années 50. Et quand on est dedans, ça se voit ! Le confort est on ne plus spartiate. Quant à la vue .... les chambres donnent sur l'autre côté de la vallée où tout un tas d'HLM plus lépreux les uns que les autres abritent une population qui n'a pas l'air de nager dans le luxe. On se console en se disant qu'au moins ces pauvres gens ont une belle vue car, de l'extérieur, l'hôtel est splendide même si c'est une coquille vide.

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 SUR LE YANG TSE

 

Le bateau sur lequel nous embarquons est du même modèle que ceux que nous croiserons sur le fleuve et qui sert à transporter les chinois et leurs divers bagages mais là s'arrête la comparaison: le nôtre ne croule pas sous le nombre. La partie couverte à l'avant sert de restaurant et le reste est aménagé en cabines climatisées très confortables avec deux couchettes et une mini salle de bains.

Cette croisière qui va nous permettre en deux jours de rejoindre Wuhan se déroule donc dans des conditions de confort irréprochables.

Cette descente du Yang Tsé Kiang, nous permet, mieux que l'avion, de voir la vie courante des chinois que ce soit dans les villages situés au bord du fleuve ou dans les bateaux de toutes sortes que nous voyons. Avant de rejoindre une région relativement plate à l'approche de Wuhan, le Yang Tsé traverse une région de collines élevées en loess dans lesquelles il a creusé de profondes vallées. Ce sont ces magnifiques gorges du Yang Tsé qui justifient cette croisière. Elles vont malheureusement être dénaturées par la réalisation d'un barrage actuellement en projet.

Le loess donne à l'eau une forte teinte jaunâtre et celui qui a donné à ce cours d'eau le nom de "fleuve bleu" devait être soit idéaliste soit atteint d'une forme bizarre de daltonisme. Le Yang Tsé n'est pas plus bleu que le Danube. Au contraire et il suffit de faire laver son linge par la "blanchisserie" du bord pour s'en convaincre: teinture garantie irrécupérable.

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WUHAN

 

Wuhan est surtout une ville-étape avec son barrage au fil de l'eau, son port fluvial et ses industries. Un hôtel-tour se dresse sur la berge et offre une bonne vue sur la ville ainsi que sur le trafic fluvial.

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SHANGHAI

 

La ville de Shanghaï est celle qui a été la plus marquée par l'influence européenne et les immeubles du Bund, situés sur la rive droite du fleuve témoignent de ce passé. Dès que l'on quitte ce Bund, on se retrouve dans une série de petites rues qui grouillent de monde comme dans aucune autre. Avec la forte chaleur qui règne dans cette partie sud de la Chine, ce n'est pas vraiment la ville la plus agréable à visiter.

De l'autre côté du fleuve, on aperçoit une zone industrielle immense qui s'étend sur des kilomètres.

Une mini-croisière permet d'aller jusqu'à l'embouchure du fleuve et de constater que Shanghaï n'a pas un port mais une multitude de ports qui se sont dévéloppés au fur et à mesure de l'augmentation des besoins de la ville. On voit ainsi, à plusieurs endroits séparés par des kilomètres, des cargo, des jonques, des pétroliers, des navires de guerre dans une succession d'appontements différents.

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