aller vers ... CHINE

aller vers ... HONG-KONG

aller vers ... INDONESIE

aller vers ... LA REUNION

aller vers ... MALAISIE

aller vers ... MAYOTTE

aller vers ... NEW ZEALAND

aller vers ... SEYCHELLES

aller vers ... TAHITI

aller vers ... THAILANDE

aller vers ... VIETNAM

aller vers ... SINGAPOUR

 

 

 

 

* GENERALITES

* TAHITI

Photos

* AUTOUR

GENERALITES

 

Tahiti est une île mythique. Peuplée de Polynésiens vers le cinquième siècle, l'île est découverte en 1767 par Samuel Wallis. Mais ce n'est que l'année suivante que Bougainville s'en empare. Le nom qu'il lui donne (la Nouvelle Cythère) est très flatteur et correspond très bien à cette époque où Rousseau développe sa théorie du "Bon Sauvage".

Il n'empêche que les Polynésiens sont un peuple accueillant par nature même et aussi, à cette époque, par raison: leur connaissance empirique des méfaits de la consanguinité les amenait à profiter du passage d'étrangers pour élargir leurs origines.

Bien sûr, ils avaient la facheuse tendance à pratiquer, sur les marae, quelques sacrifices humains mais c'était une affaire religieuse et ce genre de cérémonies était relativement rare.

Plus tard, débarquèrent des missionnaires espagnols puis anglo-saxons et français qui mirent fin à ces sacrifices avec l'aide du roi Pomare II. Ils furent, heureusement, moins efficaces en ce qui concerne la version polynésienne du fameux "sea, sex and sun" et certains de ces "sinistres" personnages furent même priés de quitter l'île en 1836. Depuis les choses ont cependant bien changé et Tahiti est certainement l'endroit du monde où l'on trouve (par rapport à sa population), le plus d'églises et de temples dédiés à un nombre aussi important de religions différentes (même si elles sont essentiellement chrétiennes).

Les Britanniques s'intéressent à la région au 19ème siècle et il s'en faut de peu que Tahiti passe sous le nez de la France, comme la Nouvelle Zélande: Quand, en 1842, l'amiral Dupetit-Thouars signe avec la reine Pomaré IV un traité de protectorat (limité à Tahiti et à sa petite soeur Moorea), il le fait de sa propre autorité et sans demander l'avis de Paris qui a failli le désavouer par la suite ...

Dans les décennies suivantes, l'influence française s'étend à l'archipel de la Société puis aux autres archipels (Austral, Gambier, Marquises) pour former, en 1957 la Polynésie Française qui devient un territoire français d'Outre-Mer deux ans plus tard.

Mais, comme pour Kourou, c'est la fin de la "guerre d'Algérie" qui va marquer le décollage économique de l'île: privée de désert, la France, fera, à peu près en même temps, de Kourou son centre de lancement et de Moruroa son centre d'essai atomique.

Si les essais ont lieu sur cet atoll, l'essentiel de la logistique va s'installer à Tahiti où l'aéroport international de Faaa est inauguré en 1960 et le C.E.P (Centre d'Expérimentation nucléaire du Pacifique) en 1963.

Tout a été soigneusement prévu sur le plan technique, médical et au niveau des infrastructures mais l'agriculture polynésienne ne peut nourrir cette masse de métropolitains (les"Popaas") qui arrivent. C'est la communauté chinoise (arrivée sur l'île au 19° siècle et plus particulièrement vers 1880 quand on a essayé d'y cultiver le coton) qui va régler le problème: avec quelques vieux "Liberty Ships" rescapés de la guerre, ils vont organiser des navettes entre Tahiti et la Nouvelle-Zélande, d'où ils ramènent viande, lait, beurre, légumes ....

En 1964, la communauté chinoise obtient la nationalité française et s'intègre sans problème. C'est elle qui est le moteur du commerce de l'île avec, comme fleuron, le centre Vaïma situé sur le front de mer de Papeete. Le centre commercial "Aline" doit son nom à son fondateur M. Ah Lin.

C'est en 1984 que la Polynésie Française obtient son statut d'autonomie interne: une constitution, un drapeau, une assemblée territoriale, des ministres et un président concrétisent ce changement.

L'importance du tahitien (langue officielle depuis 1980) est renforcée même si son enseignement pose alors quelques problèmes: il faudra former à la hâte des professeurs de Tahitien. Par ailleurs, après un premier engouement, les jeunes tahitiens se rendront vite compte que, de même qu'un élève français n'a pas forcément 20/20 en Français, un éléve tahitien n'a pas toujours des bonnes notes en "Tahitien". En fait, l'introduction du Tahitien dans tous les concours de recrutement est surtout un des moyens destinés à éviter que les "Popaas" ne viennent en trop grand nombre prendre les postes tant convoités de fonctionnaires de cet immense ensemble territoriale.

La Polynésie Française couvre, en effet, une surface surprenante quand on la compare à celle des terres émergées: imaginons un département français de taille moyenne, brisons le en centaines de morceaux, saupoudrons, l'ensemble de l'Europe des miettes obtenues et nous aurons une assez bonne représentation de la Polynésie Française, avec ses 118 îles et atolls recensés auxquels, il faut ajouter les nombreux "motus" (îlots).

haut de page Haut de page

 

TAHITI Photos

 

Tahiti, par sa taille, sa population (70 %), son importance économique et politique est, de loin la principale île de la Polynésie Française. Alors qu'il n'est pas toujours facile de joindre les autres et qu'une liaison aérienne vers les Marquises est plus coûteuse et rare qu'un voyage vers la Nouvelle Zélande, Tahiti dispose d'un aéroport qui est une des plaques tournantes du Pacifique Sud. On peut y trouver des vols directs vers la Californie par plusieurs compagnies (avec prolongation possible vers l'Europe), vers la Nouvelle Zélande et l'Australie (avec prolongation possible vers l'Europe, la Nouvelle Calédonie, l'Asie) et vers l'île de Pâques par la Lan Chile (avec prolongation possible vers le Chili et l'Amérique Latine). C'est donc l'endroit rêvé pour qui souhaite découvrir la région du Pacifique.

En ce qui concerne l'île elle même, elle offre un certain nombre d'attraits surtout au niveau de son lagon. Il est d'ailleurs utile de signaler que presque toutes les photos qui embellissent les affiches ou les revues touristiques ne sont pas prises à Tahiti mais à Moorea pour la plupart. A Tahiti, le sable arraché de la montagne par les pluies (les îles hautes sont verdoyantes car il y pleut fréquemment) est noir. Il existe une plage de sable blanc au pied de la falaise située à la sortie Est de Papeete près d'un superbe hôtel (l'ex-Tahara)et une autre, plus petite, sur la côte Ouest mais avec pas mal de corail.

L'île de Tahiti a une forme de "8" qu'elle doit à ses deux volcans qui sont à l'origine de Tahiti-Nui (grande île) et Tahiti-Iti (petite île connu sous le nom de presqu'île). Les deux sont reliées par un isthme où se trouve la petite ville de Taravao. A proximité, près de Vairao, se trouve une des parties les plus profondes du lagon qui entoure Tahiti et qui ne communique avec l'océan que par quelques passes accessibles aux navires qui ont un fort tirant d'eau. C'est là que viennent faire escale ceux qui veulent éviter la passe relativement étroite du port de Papeete (comme le "France" quand il portait encore ce nom).

Pourquoi dans ce cas, la ville de Papeete a-t-elle atteint un développement sans rapport avec Taravao ce qui crée des problèmes énormes de circulation? Il suffit de vivre à Taravao pour le comprendre rapidement: ce n'est certainement pas la seule raison mais quand on y regarde tomber la pluie tandis que la télévision retransmet en direct des prises de vue montrant Papeete sous le soleil, on se dit qu'avoir fait la moitié du tour de la Terre pour se placer à 60 kilomètres du beau temps, c'est dommage.

Taravao a cependant un certain nombres d'avantages dont son calme et la proximité d'un lagon magnifique et non pollué. La Presqu'île offre aussi un lieu de promenade agréable avec son "plateau". Les quelques centaines de mètres d'altitude rafraîchissent le climat (on y trouve d'ailleurs les élévages de bovins de l'île) et offrent des points de vue agréables sur le lagon. A noter que les deux routes qui partent de l'isthme vers la Presqu'île sont des impasses car l'extrémité n'est accessible qu'en bateau. La Côte Sud, vers Vairao est plus peuplée et le lagon plus calme que la côte Nord qui subit davantage le vent et l'effet des vagues. Mais, on y trouve un Motu qui est un lieu agréable de baignades.

De Taravao, on peut rejoindre Papeete comme on veut: à deux ou trois kilomètres près la route Nord comme la Sud a la même longueur (un peu moins de 60 kilomètres). La route Nord est plus sauvage et moins peuplée. On passe en chemin par le "trou du souffleur": en s'engouffrant dans une faille rocheuse, les vagues compriment l'air qui sort en sifflant avant de laisser passer l'eau qui jaillit alors par "réaction". Cette route permet d'accéder directement à la plage de sable blanc. Par la côte Sud, on arrive rapidement au "Jardin Gauguin" où se trouve le musée du même nom (qui ne renferme pas grand-chose). Le plus intéressant est le parc qui contient une variété importante de plantes et d'arbres locaux. On peut aussi profiter du lagon calme et large à cet endroit. C'est d'ailleurs là que fut tournée, en 1983, une des nombreuses versions du "Bounty".

Un peu plus loin, un aquarium a été aménagé qui permet de voir le lagon et sa faune mais rien ne vaut une petite promenade sur le récif, même avec un simple équipement d'apnée. Ensuite, on peut améliorer cette découverte en sortant du lagon pour plonger (avec bouteille) sur le tombant: outre les nombreux poissons, on peut y voir des coraux noirs et des gorgones ainsi que des coquillages variés. Dans le lagon , comme à l'extérieur, on croise souvent des requins. S'ils ont une tache blanche sur l'aileron, ils ne sont pas dangereux. On peut les éviter cependant ("Peut-être ne savent-ils pas qu'ils ont une tache blanche" est une des plaisanteries de plongeur). En fait les accidents sont rares et le fait de pêcheurs inconscients qui attachent leur prise à leur ceinture: les requins attirés par le sang viennent chercher le poisson ... ce n'est pas de leur faute s'ils emportent, par maladresse, une partie de la cuisse de l'imprudent pêcheur. La solution est pourtant simple, une chambre à air qui sert de bouée pour maintenir à la surface et hors de l'eau la cuvette où le poisson est jeté sitôt pris.

A l'arrivée vers Faaa, à l'endroit où le premier hyper marché de l'île a été construit en 1987, on a le choix: en tournant à gauche, on passe près de l'aéroport et des hôtels de classe internationale puis on arrive à Papeete, en allant tout droit on trouve une sorte d'autoroute (la route des collines) plus directe. Mais comme les quatre voies se réduisent à deux à l'entrée de la ville, les embouteillage sont souvent au rendez-vous.

Le centre-ville de Papeete est assez petit pour être découvert à pieds. Il suffit de se garer vers la Poste et de continuer par le front de mer. De nombreux voiliers sont à quai dans cette partie. Un certain nombre sont à vendre: on oublie trop souvent que l'Océan Pacifique est, à lui seul, plus vaste que l'ensemble des continents. Venir à Tahiti en voilier est un rêve qui se passe souvent bien jusqu'au canal de Panama. Ensuite, pour ceux qui n'ont pas un entraînement et des nerfs suffisants, cela peut devenir un cauchemar car de la sortie du canal aux Marquises, il n'y a que de l'eau, à part les Galapagos sous contrôle chilien où l'accueil est très variable selon l'humeur du responsable local. Pour certains, Tahiti est le terminus de leur odyssée et le retour se fait en avion (23 heures par l'Amérique, 36 heures par l'Asie, ce qui est déjà pas mal).

En face, se trouve les magasins de présentation et de vente des perles noires qui sont une des ressources locales et qui proviennent des fermes situées dans d'autres îles et le Centre Vaïma. On trouve aussi dans ce secteur l'agence Air France et un magasin Duty Free.

Une rue perpendiculaire au quai coupe le front de mer: au fond se trouve la cathédrale de Papeete qui fut "miraculeusement" épargnée quand une grève des dockers provoqua en 1988, l'incendie de cette partie du front de mer.

Après le quai des voiliers et ses magasins de haut de gamme, on arrive au quai des "goêlettes" qui ont, depuis longtemps, troqué leurs voiles pour le diesel. C'est de là que part le ferry qui conduit à Moorea (que l'on voit juste en face) mais aussi les petits cargos qui approvisionnent les îles. Derrière, à droite de la passe, se trouve le port de commerce. En face, le quartier du marché avec ses magasins souvent plus modestes.

Un des moments forts de ce front de mer est le "Tiurai" qui est une façon de fêter le 14 Juillet. Les festivités durent plusieurs jours et sont marquées par des défilés et des courses de pirogues.

Car, et cela est important pour comprendre les polynésiens, le sens de la fête est inné. Des grands hôtels aux plus simples familles, on est sans cesse à la recherche d'une occasion.

Chaque semaine, le Beachcomber de Faaa organise une "Soirée sur la plage" avec buffet gargantuesque, spectacle folklorique puis orchestre et piste de danse. Attention cependant: Tahiti vit à l'heure américaine: si vous allez chez votre "chinois" chercher le pain à 9 heures un Dimanche matin, vous risquez de ne plus en trouver car on se lève avec le soleil et dès 6 heures l'animation règne. Par contre, les soirées d'hôtel se terminent vers 21 heures ...

La spécialité Tahitienne est le "Tamara" qui rappelle les banquets gaulois d'Astérix: Cochon à la broche, poissons et légumes, cuits dans le four tahitien (on creuse un trou et on y met des pierres. Quand le feu les a chauffées, on remplace les cendres par la nourriture enroulée dans des feuilles puis on recouvre le tout.) Parfois aussi, on utilise le citron vert dont l'acidité "cuit" les fines lamelles de bonite qui peuvent ainsi être mangées crues.

Un orchestre anime la soirée: les musiciens reçoivent chacun leur caisse d'Hinano (bière locale) et jouent jusqu'à la dernière cannette. Bien sûr, on a utilisé les feuilles de palmier et les fleurs locales pour décorer l'endroit et confectionner les couronnes et les colliers de fleurs sans lesquelles aucune fête n'est imaginable. Une ambiance garantie que les "Popaas" ne tardent pas à imiter quand ils vivent sur l'ïle

haut de page Haut de page

 

AUTOUR

 

Autour c'est le vaste océan et les lointains archipels ... En restant dans une relative proximité, on peut facilement se rendre à Moorea dont le lagon sert de décor aux posters marqués Tahiti mais, par avion, on peut rejoindre Bora Bora. C'est un minimum pour connaître la Polynésie car le sable blanc et fin des plages de cette île donne au lagon cette couleur bleu-vert que tente d'imiter tant de fabricants de piscine. Le "Club Med" l'a bien compris qui est basé à Moorea et Bora ....

haut de page Haut de page


 

accueil Kourou Page d'accueil Kourou

accueil Perth Page d'accueil Perth

accueil Porec Page d'accueil Porec

accueil du site Page d'accueil du site

haut de page Haut de page

Répertoire Photos Répertoire photos

 


Votre avis m'intéresse !

zkojnet@zkojmat.net