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L'île de Singapour a été aménagée par les Britanniques à partir de 1819 dans un but commercial mais aussi stratégique puisque le "détroit de Singapour" qui sépare de l'Indonésie est le passage le plus au Nord entre l'Océan Indien et l'Océan Pacifique. Peu à peu, cette île est devenue un bastion des britanniques qui considéraient comme imprenable leur "Lion de l'Asie" . C'est donc par la partie faiblement défendue c'est à dire le côté tourné vers la Malaisie (dont la jungle était jugée impénétrable pour une armée) que sont arrivés les Japonais. Après la capitulation japonaise, les Britanniques ont repris leur place pour quelques années avant de se retirer. En 1963, l'île de Singapour a donc retrouvé sa place géographique et historique au sein de la Malaisie mais, en 1965, elle s'en est détachée pour former un état indépendant. D'abord réputée pour ses petits magasins qui vendaient des montres, de l'audio-visuel, des gadgets à prix réduit (comme Hong Kong), Singapour a surtout développé ses industries et son activité maritime au point d'avoir à présent le port le plus important de la région et l'un des plus grands du monde. La Cité du Lion est ainsi devenue un des Tigres de l'Asie Ce pays qui ne fait que 637,5 km² a une population relativement importante d'environ 4 300 000 habitants dont les 3/4 sont d'origine chinoise. Il est surtout tourné vers la mer: pour un pays qui n'a que 193 kilomètres de côtes, le fait d'avoir son pavillon qui flotte sur près de 900 navires est significatif. 
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SINGAPOUR Photos
L'île de Singapour n'est pas précisément développée pour le Tourisme. Il reste des zones agréables que l'on aperçoit pendant l'approche de l'aéroport ou en allant vers la frontière malaise. On trouve des hôtels d'un très bon niveau mais c'est surtout l'île du "business". Si vous décidez de faire une visite guidée de la ville, vous serez peut-être surpris d'entendre la personne qui la commente vous donner le prix qu'a coûté la construction des principaux ponts ou édifices publics. Les vieux quartiers disparaissent un peu plus chaque année. Même le Raffles (du nom de Sir Raffles fondateur de cette possession britannique) a été rénové. C'était le dernier bastion de la culture coloniale britannique avec son "bar du tigre" où des traces sur le sol rappellent le cheminement que suivit l'animal avant d'être abattu par l'un des consommateurs et sa terrasse intérieure fleurie d'où l'on aperçoit les immenses tours de la modernité. Cette terrasse se prolongeait par un parc entourée par les chambres. Il faut dire que tout n'y était pas parfait: les climatiseurs rajoutés donnaient une fraîcheur agréable aux chambres mais l'idée de les placer à coté de la douche était discutable. Les draps aussi étaient d'époque .... par contre, l'authenticité laissait déjà place au côté un peu artificiel de Singapour: un spectacle folklorique où les employés de l'hôtel, déguisés en Karen, jouent "Oh When The Saints", ça ne s'invente pas mais c'est tout Singapour. Si le passé disparaît, la modernité et la propreté sont là. Pas de papiers ni de mégots qui traînent: ça coûte vraiment trop cher. Pas de trace de Chewing-gum: cet article est carrément interdit à la vente. Et vous serez impardonnable si vous ne traversez pas l'avenue principale correctement: en plus des classiques petits bonhommes verts et rouges qui s'allument alternativement, un énorme cadran à affichage digital permet de suivre le compte à rebours et de savoir, à la seconde près, quand les voitures vont se ruer à nouveau. La partie transit de l'aéroport est plus agréable même si elle vieillit un peu et sa zone marchande vers laquelle convergent les différents halls bien garnie.
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