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* GÉNÉRALITÉS

* SEOUL

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* D.M.Z

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* VERS SEORAK

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* LES MONTS SEORAK

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* VERS ANDONG

1) TEMPLE DE NANKASAN

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2) LA ROUTE

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* ANDONG

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* HAHOE

1) MUSEE DES MASQUES

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2) LE VILLAGE ANCIEN

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* BUSAN

1) LA VILLE

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2) LE MARCHE

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3) LE PORT

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4) LE MONUMENT

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5) LA COLLINE

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6) LE CIMETIERE U.N

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* SEOUL 2

1) LE PALAIS PRESIDENTIEL

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2) LE PALAIS ROYAL

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* INCHEON

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(Commentaires réalisés à partir du "journal de voyage" de zkomat)

GÉNÉRALITÉS

 La Corée du Sud ne faisant pas partie des principales destinations des grands tours operators, nous avons eu envie d'aller y traîner nos guêtres, histoire de trouver encore un peu de pittoresque avant l'arrivée en masse des touristes.

Il est temps d'y aller, car leurs voisins proches, les Japonais, forts de leurs 130 millions d'habitants, se sont aperçus que c'était un morceau de roi et ils commencent à fondre sur le gâteau comme une nuée de sauterelles. Ils sont tentés aussi car leur langue a des idéogrammes communs avec le coréen. Donc parler japonais pour un Coréen est chose courante, sans oublier qu'ils ont eu à les tolérer, quelques fois, comme envahisseurs.

Quand la Chine s'éveillera vraiment, là aussi il faudra s'inquiéter car ce sera 1 milliard 400 millions de personnes qui seront à la porte de la Corée.

Là, encore, la langue ne posera pas de problème puisque l'on s'aperçoit que les idéogrammes, employés en Corée, ressemblent comme deux gouttes d'eau, à ceux de la Chine.

Au 16eme siècle, il y a eu un essai de création d'une langue coréenne, le hangeul, mais le résultat n'est pas très probant.

Je ne sais pas si vous, vous y arrivez, mais moi, je ne sais pas faire la différence entre un chinois, un coréen et un japonais, surtout maintenant que tous arborent de minuscules appareils photos numériques made in Japan… La chose qui m'a le plus marquée pour moi qui ne suis pas grande, c'est qu'ils sont vraiment petits, au point que, dans les toilettes publiques des femmes, il y a en général, une marche de pierre pour qu'elles puissent accéder aux robinets.

Seconde particularité pour les toilettes publiques, car on est amené à en utiliser pas mal, c'est que les Coréens n'ont pas l'habitude de fermer leur porte à clé, aussi, pour savoir s'il y a quelqu'un, vous devez frapper sur la porte et si l'on vous répond de la même façon, c'est qu'il ne faut pas rentrer !

Bien sur, la Corée pour nous, c'est la Corée du Sud, séparée depuis la guerre du même nom et l'Armistice de Pan Mun Jon de juillet 1953, de la Corée du Nord communiste, par la zone démilitarisée ou JSA (joint security area). Cela se visite et nous y sommes allés dès le lendemain de notre arrivée à Incheon, nouvel aéroport ultra-moderne de Séoul.

La Corée du Sud s'étend sur 98 000 km2 et compte 48 millions d'habitants, mais il a été impossible de faire dire à notre guide qui nous conduisait voir la DMZ, quelle est la population de la Corée du Nord. De toute façon, comme pour la plupart des pays communistes les chiffres sont un grand mystère ou, s'il y en a, sont très peu fiables pour deux raisons principales : soit ils sont gonflés pour des raisons de propagandes, soit ils ne reposent pas sur les mêmes critères que dans les pays occidentaux.

Notre guide, une femme qui fait visiter la DMZ tous les jours, nous a dit que la nouvelle génération, qui n'a pas connu la guerre de Corée, ne souhaitait pas une réconciliation avec le Nord car ces jeunes savent, en ayant vu l'exemple de la réunification allemande, que ce serait à eux de payer la facture pour faire monter la Corée du Nord au niveau de la Corée du Sud.

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SEOUL photos

Nous nous débrouillons seuls pour ce premier matin en Corée. Apres un excellent petit déjeuner américain face aux azalées en fleurs, nous nous dirigeons vers la station de taxis de notre hôtel Hamilton, situé dans le quartier d'Itaewon qui ressemble à Pigalle d'il y a trente ans mais sans les putes !

Nous avons, sur une feuille, le nom de l'hôtel Lotte en Coréen que nous devons rejoindre car tous les tours pour la DMZ partent de là. Comme toujours, nous arrivons très en avance et Jean décide d'attendre à l'agence pendant que je pars fureter dans l'hôtel avec mon appareil photos à la main.

L'hôtel est magnifique: il vaut certainement " cinq hibiscus " dans le classement coréen. On y trouve un vaste piano à queue Steinway et, près du bar et de la salle de lecture, on voit, à l'extérieur, de belles cascades artificielles. La bijouterie a aussi une présentation originale, les bijoux sont accrochés à des portées… Je lirai ensuite qu'il est considéré comme le plus bel hôtel de Séoul.

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D.M.Z photos

 Mais il est temps de retourner à l'agence où le personnel est arrivé. On nous conduit vers un grand car qui se remplit d'un seul coup. Ce n'est qu'après un long speech que je comprendrai que c'est une horde de Japonais, au moins une trentaine. Nous sommes six pour le groupe anglais : nous deux, une australienne de Brisbane et trois américains. Nous saurons ensuite que ce sont les parents et leur fils. Ils sont venus du Connecticut, pour le voir car il enseigne les mathématiques et l'informatique à Séoul. J'apprendrai, par la suite, que 36 000 américains vivent en Corée du Sud.

La zone démilitarisée est située à une quarantaine de kilomètres de Séoul. Nous longeons la Mer Jaune ou de Chine qu'ils appellent ici la mer de l'Ouest. Deux choses sont remarquables, c'est d'abord la pléthore de serres en plastiques qui permettent de fournir la capitale en fruits, légumes et fleurs, la seconde est que la mer est bordée de barbelés avec de petites tours de guet. La Corée du Nord n'est pas loin…La vigilance est constante.

Nous arrivons enfin et on nous fait descendre du car pour nous compter deux par deux. Tout va être très strict à partir de ce moment là, nous entrons dans la JSA et une certaine tension est palpable. On va même nous faire signer des formulaires UNC REG 551-1, qu'on nous rendra à la fin si aucun incident n'est déclenché.

Nous allons alors vers le parc de l'unification et la maison de la liberté puis nous sommes pris en photos de groupe face à l'observatoire Dora. Nous ne pourrons pas visiter les baraquements où se sont déroulés les pourparlers de l'Armistice ni le tunnel. Aucune explication ne nous sera donnée.

Nous nous rendons ensuite vers un point d'observation qui permet de voir le premier village de la Corée du Nord, Kanseon. Une stèle rappelle le nom des seize nations qui se sont unies durant la guerre de Corée pour repousser les communistes. Puis, nous arrivons au pont du non-retour. Avant 1976, les nord-coréens pouvaient accéder librement, par ce pont, à la zone franche de Pan Mun Jon. Enfin, nous quittons cette bande de 4km de large qui s'étire sur 145km d'Ouest en Est, le long du 38ème parallèle et nous nous arrêtons au Camp Boniface pour faire quelques emplettes très locales.

Le retour se fait dans le calme et nous reprenons facilement un taxi pour nous ramener à l'hôtel Hamilton.

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VERS SEORAK photos

 C'est aujourd'hui que le voyage commence vraiment. Nous faisons la connaissance de celui qui va nous servir de guide mais aussi de chauffeur. Les salaires ici ne sont pas les mêmes qu'en Birmanie ou au Cambodge où nous avions deux personnes différentes.

Nous nous apercevons très vite que c'est samedi et Séoul a droit, comme les autres grandes capitales, à ses embouteillages de début de week-end. Nous empruntons une superbe autoroute à péages et je pense que dans 100 kilomètres ça roulera mieux. Mais non, il faudra s'être éloigné de 200-250km pour que le trafic se calme un peu. Je regarde le paysage sur les cotés de l'autoroute mais il n'a rien de bien particulier : peut-être un peu plus de serres en plastique qu'en Europe et, quand même, quelques plantations de ginseng, qui de loin, par leur mauve soutenu, ressemblent à des plantations de lavande en Provence. Mais le ginseng pousse sur des versants escarpés.

A 250km de Séoul, nous faisons une première halte, c'est très animé et sympa mais il n'y a pas un seul touriste ou alors des Japonais déguisés en Coréens. Le guide nous fait goûter à des raviolis de légumes avec une sauce soja. Ce n'est pas mauvais ! Puis nous repartons.

Notre seconde étape, sera la mer de l'Est, celle que j'ai toujours vu appelée, sur les Atlas, mer du Japon. Comme nous sommes à l'extrême Nord-Est du pays, très près de la Corée du Nord, les barbelés courent le long des plages, laissant quelques portes pour passer.

A Sokcho, notre guide peine à trouver un restaurant ouvert car ce n'est pas encore la saison. Nous obliquons donc vers l'Ouest, vers le parc national des monts Seorak. Nous suivons le cours d'un torrent, qui, pour l'instant, n'a pas d'eau, mais la grosseur des pierres de son lit montre qu'il doit être tumultueux, par moments. Nous nous arrêtons dans un petit village-rue où tout est écrit en idéogrammes. Nous y mangeons une fondue coréenne avec des légumes bouillis et des pâtes qui ressemblent à des spaghettis, en plus épais. Nous avons droit à une dizaine de petits plats d'accompagnement, petite friture séchée, condiments divers mais surtout le fameux Kimchi, chou préparé avant l'hiver et conservé dans des jarres. C'est tellement l'accompagnement rituel que, quand on vous prend en photos, le guide dit " Kimchi ", au lieu de " cheese "…

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LES MONTS SEORAK photos

 Au loin, nous voyons le très bel hôtel Seorak qui va nous abriter cette nuit, il ne dépareillerait pas dans la vallée de Chamonix. Ses jardins, plantés de bonzaïs et d'azalées en fleurs, sont superbes. Je vais faire quelques courses dans le village. J'arrive à me faire comprendre tant bien que mal. La montagne, qui domine le village, est belle sans m'impressionner. Les sommets sont au maximum vers 1500 mètres mais pour les Coréens, c'est haut.

Dans le hall de l'hôtel, on fait de la pub pour les fraises du coin, un peu comme à Dalat au Vietnam ou à Myamyo près de Mandalay en Birmanie.

Nous avons une très belle chambre qui donne sur les montagnes. Nous soufflons un peu et je potasse mon guide en français pour savoir ce qu'il y a à faire dans le coin.

Apres un petit déjeuner tonifiant dans une salle à manger très british avec argenterie sur les tables et une vue superbe sur la montagne, nous remontons finir les bagages. Je viens juste de boucler le dernier lorsque le téléphone sonne. On ne part plus. Il y a trop de vent en altitude et nous ne pouvons pas prendre le téléphérique prévu. Il faut attendre que cela se calme.

Nous nous rasseyons face à la montagne puis nous nous regardons. Nous connaissons assez les Alpes, après tous les étés passés au Grand Bornand, et nous savons que le vent ne sera pas calmé dans deux heures. Ni une, ni deux, je prends mon guide, une carte de la Corée et je descends dans le lobby où je trouve notre guide en train de somnoler. Je lui explique mon idée pendant qu'en fond sonore résonne la valse du petit chien de Chopin. J'en fais la remarque et, surprise, il me dit qu'il l'a reconnue aussi : sa femme est pianiste de concert…

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VERS ANDONG

 Nous décidons, après quelques coups de téléphone à son boss et une rallonge financière, de reprendre la route pour descendre vers Andong.

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1) TEMPLE DE NANKASAN photos

.Pour démarrer la journée, nous allons visiter le temple de Naksan-Sa (ou Nankasan selon le traducteur), au bord de la mer de l'Est.

Naksan-sa fut fondé par un moine bouddhiste en 671 mais il brûla à plusieurs reprises et en particulier durant la guerre de Coree de 1950 à 1953. Il fut reconstruit à chaque fois. Les cascades de toits aux tuiles bleues vernissées et les peintures des plafonds des différentes pagodes en font un ensemble particulièrement beau sous les pins parasols. La proximité de la mer ajoute une dimension supplémentaire à cette beauté…

Nous y avons observé une tradition intéressante. Les visiteurs achètent une tuile et y inscrivent leurs souhaits. C'est une façon originale de participer à la réfection des bâtiments

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2) LA ROUTE photos

 Nous continuons à descendre le long de la mer de l'Est et traversons des villages de pêcheurs où on met à sécher, par terre ou sur des fils, des poissons, des calamars et des algues. L'autoroute vers le sud n'existe que par tronçons et la petite route, elle, est sinueuse.

Puis nous quittons la côte et devons traverser les monts Taebaek-san ou Sobaek-san. Je ne sais pas exactement à quelle latitude nous coupons la péninsule. C'est une vraie route de montagne, avec des lacets en épingles à cheveux. L'habitat est ancien, souvent en pisé, les maisons sont petites mais belles avec leur toit de tuiles bleues. Le guide emprûnte cette route pour la première fois, comme nous, et doit téléphoner à plusieurs reprises avant de choisir son embranchement. Pour moi, c'est une veritable leçon de géographie rurale. On voit l'adaptation à de nouvelles cultures (ils plantent de nombreux arbres fruitiers) et à de nouvelles techniques (le plastique a envahi les champs pour protéger les plantes du froid mais aussi des mauvaises herbes).

A 40 km d'Andong, la vallée s'élargit. Une très large rivière coule mais son niveau est à 6 ou 8 mètres en dessous des plus hautes eaux. Je pense que l'eau est fortement utilisée pour l'irrigation.

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ANDONG photos

.Nous arrivons à l'hôtel, retenu par téléphone. La chambre est étroite avec une fenêtre opaque. On nous promet la clim pour 20 heures mais nous n'en aurons pas. Par contre, le guide nous invite à un barbecue coréen. C'est très amusant : le foyer est creusé dans la table et est alimenté par un gros tuyau de gaz. La femme découpe la viande, qui a mariné, avec des ciseaux… La viande est succulente, cela me fait un souvenir amusant pour ce mother's day australien.

Inutile de dire que nous avons très mal dormi et qu'à sept heures, je mitraille les abords de l'hôtel avec mon appareil photo, tant j'avais hâte de quitter la chambre. Il fait un froid mordant et les passants sont rares. Les hivers doivent être drôlement froids dans le coin.

Le petit déjeuner nous réconforte et le guide nous parle du vieux village d'Hahoe qui se situe à une vingtaine de kilomètres. Je lui parle aussi du musée des masques, qui, selon mon guide, vient de s'ouvrir.

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 HAHOE

  

1) MUSEE DES MASQUES photos

 Comme il voit que nous sommes très intéressés, il décide de nous y arrêter. C'est le plus beau et le plus complet musée de masques que j'ai visité dans ma vie. Ils viennent de tous les pays et j'en retrouve que j'ai achetés au hasard de nos mutations et de nos voyages. Nous trouvons même l'agent recenseur porté par ses quatre coolies que nous avons acheté au Congo mais qui doit venir d'Angola. Je fais pas mal d'achats et les jeunes femmes me font de superbes paquets cadeaux.

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2) LE VILLAGE ANCIEN photos

 Nous prenons ensuite la direction du vieux village d'Hahoe où certains toits sont encore en chaume. La reine d'Angleterre y est venue en 1977 et a planté un arbre devant la maison natale d'un Premier ministre du 16eme siècle (Ryusong-Ryong:1542-1607). La maison est très bien conservée et possède une sorte de loggia. Dans l'écurie, on a l'impression que le cheval va revenir bientôt car son auge est pleine d'avoine.

Le village a bien subsisté car il était assez isolé pour éviter les invasions étrangères. Trois cents personnes y vivent encore et les terres sont cultivées. Les maisons patriciennes sont situées au centre. Mais c'est surtout le tourisme qui le fait vivre. Toutes les rues bruissent des rires et des cris des nombreux écoliers, en visite ce jour-là. D'où la photo où je suis avec un groupe d'élèves. Mais il est temps de partir.

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BUSAN  

 Pour rejoindre Busan, nous prenons une autoroute, très pratique et rapide mais j'ai l'impression de traverser la vallée du Po, entre Milan et Vérone.

L'entrée sur Busan est vraiment bordélique : le guide ne trouvant pas l'hôtel, il décide de nous emmener manger chinois. Nous voilà calés pour rechercher l'hôtel. Un coréen sympa nous précède dans la ville, avec sa voiture, pour le trouver. Ouf! Il existe bien et notre chambre donne sur le port : c'est parfait. Nous n'aurons pas besoin de télévision. Nous bavardons jusque tard dans la nuit en pensant que nous sommes tout près de Fukuoka au Japon.

 

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1) LA VILLE photos

 La ville de Busan peut s'orthographier de différentes manières pour nous européens car l'idéogramme coréen peut se traduire par un B,un F ou un P. Elle est située à 450km de Séoul à vol d'oiseau, à l'extrême sud-est du pays. Elle est encaissée dans les montagnes et s'étire le long de la mer de l'Est. La ville est le premier port international du pays pour les exportations.

Son expansion a une origine historique : en 1876, le roi Gojong est contraint d'ouvrir trois ports aux marchands nippons. Busan devient l'entrée incontournable de marchandises dans cette zone géographique.

A l'époque coloniale, les Japonais accroissent encore son importance en réalisant un axe ferroviaire qui relie Busan à la Mandchourie en passant par Pyeongyang et Séoul. Lorsque la guerre éclate en juin 1950, le gouvernement fuit la ville de Séoul pour Busan, entraînant avec lui plus de 800 000 personnes qui s'adaptèrent très vite à la clémence du climat et s'installèrent sur l'estuaire du fleuve NAKDONG et sur les rivages de la mer de l'Est.

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2) LE MARCHE  photos

 Ce qui caractérise en premier ce port, c'est le marché aux poissons de Jagalchi qui est l'un des plus beaux d'Asie selon les guides... J'ai rarement vu une telle profusion des richesses de la mer : on y trouve d'énormes crabes, semblables à ceux de la mer d'Okhotsk, d'immenses plies, des crevettes, des ormeaux, d'énormes moules, des anguilles, des concombres de mer, des trucs roses informes que les Asiatiques adorent, des seiches, des praires, des poulpes et tout cela vivant. C'est vraiment extraordinaire et c'est un plaisir pour l'œil.

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3) LE PORT photos

 Sur le port, un pêcheur a aménagé son embarcation en bateau-promenade pour 4 ou 5 personnes. Nous négocions rapidement notre passage car il n'y a rien de mieux pour sentir un port que de le voir au raz des flots. La mer est mauvaise, mais qu'importe. Le trafic est intense, cela me rappelle Kowloon à Hong Kong. Cela grouille un peu partout mais il y a moins de gens qui vivent sur l'eau. Nous passons sous le pont que nous voyons de notre chambre, puis longeons l'île de Yeongdo et tournons vers le terminal des ferries internationaux. Certains viennent du Japon : Shimonoseki, Fukuoka… Des bateaux de croisière viennent même des USA.

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4) LE MONUMENT photos

 Nous retournons à Jagalchi puis prenons la voiture pour aller voir un premier mémorial de la guerre de Corée. Il est dédié aux vistimes du personnel pourtant considéré comme non-combattant.

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5) LA COLLINE photos

Nous montons ensuite au sommet du parc de la colline du roi Taejo qui "unifia" la Corée de son temps. Le site est très beau, on devrait voir une île du Japon (Tsushima), mais le temps est trop brumeux.

Nous redescendons de l'autre coté de cette colline, voyons une plate-forme pétrolière (ont-ils trouvé du pétrole?)… et arrivons au niveau des immenses chantiers navals qui doivent être classés dans les cinq premiers du monde. Les carcasses de navire, qu'ils montent par pans perpendiculaires à la coque, sont très impressionnantes.

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6)LE CIMETIERE DES NATIONS UNIES photos

 Nous nous rendons enfin au cimetière des forces des Nations Unies. L'endroit est très vaste, sobre et très vert. Le cimetière s'étend sur 14 hectares et abrite les tombes de 2 300 soldats venus de tous les coins du monde. 22 pays sont représentés. 44 tombes sont françaises. 11 000 dépouilles ont été renvoyées dans leurs pays d'origine après la guerre.

A un endroit, un hommage est rendu aux mères de ces hommes tombés sur le sol de Corée : Il est vrai qu'une femme peut changer d'homme mais une mère ne peut remplacer son fils perdu. Un musée retrace l'historique de ce conflit.

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LA VILLE (fin)

 Nous terminons notre visite dans un restaurant typiquement coréen, au niveau du terminal des ferries. Nous mangeons notre sempiternelle fondue ou soupe aux légumes et pâtes. Variante aujourd'hui, nous avons des petites pommes de terre sautées en accompagnement.

Il ne reste plus qu'à aller voir la tour qui domine Busan. Nous prenons l'ascenseur pour monter de 118 mètres. C'est vrai, la vue est belle et vertigineuse. Cela permet de recoller tous les morceaux du puzzle que nous avons découverts ce matin.

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SEOUL 2

 C'est notre dernière journée complète en Corée et nous allons donc l'utiliser à plein. Comme l'avenir appartient à ceux qui se lèvent tôt, nous nous sommes levés à 4 heures trente car le départ est prévu pour 5 heures trente. C'est l'avantage d'être seuls avec notre guide, nous savons qu'aucun de nous ne sera en retard. Cela ne serait certainement pas la même chose avec un car de trente personnes et, qui plus est, de Français… Nous en avons fait l'expérience lors de la visite du Chili, au Nord, dans le désert d'Atacama. Il fallait facilement compter une heure de battement. Le célèbre battement d'ailes qui peut faire " dérailler " une centrale nucléaire à l'autre bout de la Terre !

Donc à 5 heures 20, nous sommes dans le Lobby, je rends ma clé, il n'y a pas de supplément à payer car nous mangeons rarement le soir. Quand on a déjeuné à 15 heures ou 16 heures et qu'on se couche à 21 heures, nous n'en sentons pas le besoin. C'est sûr, nous ne faisons pas faire des affaires aux restaurants, discothèques ou casinos. Une bonne petite discussion historico-géographique en buvant, pour Jean, une bière, pour moi, un thé, nous donne une soirée bien remplie. Je lis en général, sur le guide, ce que nous devons faire le lendemain et un commentaire en appelle un autre. Voilà comment nous fonctionnons.

Ce matin, nous devons remonter le plus rapidement possible vers la capitale : nous allons donc emprunter l'autoroute 1, via Daegu et Daejeon. Nous avons 453 km à faire et notre guide conduit très bien et très vite. En cinq heures, nous devrions arriver à Séoul. A part pour les péages, nous ne nous arrêtons qu'une seule fois, pour prendre un petit déjeuner. Nous devons en prendre un coréen, car tout le reste est fermé : Jean rigole car j'ai pris des sushis et une soupe aux légumes et grosses pâtes. C'est dur-dur à sept heures du matin. Lui, se contente d'un paquet de cookies que j'ai réussi à dégoter…

Mais mon petit déjeuner m'intéressant peu, je suis attirée par toute une exposition de pierres fossiles sur les bords de la cafétéria. Il y a même le prix. Elles sont donc à vendre. J'en parle au guide, qui va se renseigner. Il semblerait que c'est la première fois qu'on leur demande cela. Mais pour une touriste australienne, née à Paris, qu'est-ce qu'on ne ferait pas… Ils me dégotent une boite qui a enfermé une radio portative, enroulent la pierre dans du papier essuie-mains et l'affaire est faite. Elle est magnifique mais pèse bien trois kilos. Elle voyagera, à partir de maintenant, dans mon bagage à mains à roulettes.

Il est neuf heures et je commence à émerger car je m'étais mise entre parenthèses durant le trajet du retour, le paysage ne présentant pas grand intérêt. Là, nous arrivons pour les embouteillages d'entrée dans Séoul. Il faut prendre son mal en patience. La ville compte 11,5 millions d'habitants (21 millions avec la proche banlieue) et, on sent, rien qu'à voir les voitures, que le niveau de vie est élevé.

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1) LE PALAIS PRESIDENTIEL photos

 Nous longeons la Han qui est bordée de petits parcs, puis nous arrivons près du palais présidentiel, qu'ils appellent "la maison bleue". Elle a été construite dans l'alignement de l'ancien palais royal pour bénéficier du cadre topographique idéal tant stratégique que géomantique, au pied du mont Bugak.

Le service de surveillance est très strict, nous allons prendre nos photos à pieds. Il y a même deux policiers en rollers, casques et une combinaison aux couleurs psychédéliques, qui semblent tout droit sortis des Jeux olympiques de Séoul en 1988. Tous les policiers communiquent par radio, suivant la progression des quelques touristes.

 

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2) LE PALAIS ROYAL photos

 Nous retournons calmement vers notre mini-bus pour aller nous garer au parking du Palais Royal, envahi, lui, par les cars scolaires.

C'est le roi Taejo, fondateur du royaume de Joseon [1392-1910] qui choisit l'emplacement de Hanyang, future Séoul, avec l'aide du grand moine bouddhiste MUHAK et d'un conseiller léttré confucéen : CHONG DO-JEON. La ville est dominée par les monts Bukhan et Bugak au nord, le mont Tarak à l'Est, le mont Inwang à l'Ouest et le mont Namsan au Sud. Comme je l'ai dit plus haut, le site paraissait stratégiquement et géomantiquement idéal.

"Le palais officiel Gyeongbok-gung, fut construit au Nord et orienté au Sud en accord avec la conception chinoise qui considérait cette disposition comme la plus favorable. Sur les conseils de Chong, le roi Taejo délimita les frontières de la ville par la construction des portes cardinales et d'un mur de protection ". Le palais royal a donc été construit une première fois en 1394 et demeura le siège principal du pouvoir jusqu'en 1592, date à laquelle il fut détruit par un incendie au cours de l'invasion japonaise. On le reconstruisit à l'identique en 1865 sous le régent DAEWON-GUN. Selon notre guide, il aurait brûle une nouvelle fois et on aurait achevé de le reconstruire en 1995. Cette reconstruction est indéniablement une réussite. Cela n'a rien à voir avec la reconstruction de pacotille du palais royal de Mandalay.

Ce qui frappe en y entrant, c'est la majesté du site, l'espace et l'équilibre de la disposition des différents édifices. Le Palais, diffracté en de nombreux bâtiments, s'étale dans un parc de 20 hectares et on oublie par moments, tant c'est silencieux, qu'on est en plein cœur de Séoul.

Autrefois, il était formé de plus de 200 édifices qui s'articulaient autour de la salle du trône. On distinguait le palais intérieur pour la vie privée du roi et le palais extérieur où s'affairaient les domestiques, les fonctionnaires…

On accède au palais par une porte à trois arches : celle du centre était pour le roi, l'arche de droite était réservée aux civils et celle de gauche, aux militaires. Une allée, légèrement surélevée, traversait la cour des dignitaires ; les civils se tenaient à l'Est, les militaires à l'Ouest.

De son siège, dans la salle du trône, le roi pouvait voir la porte du Sud, Namdae-mun. On visite ensuite les appartements vides du roi et ceux de la reine. Son mini-jardin est encore très beau.

Au Nord-Ouest, au milieu d'un étang, on peut admirer le pavillon du Rassemblement Heureux construit en 1863 pour la détente et les réceptions. Il fut reconstruit après la guerre de Corée, avec 48 piliers cimentés qui n'arrivent pas à lui enlever totalement son charme.

On termine la visite du parc avec celle du musée folklorique où des scènes avec des petits personnages racontent toute l'histoire de la Corée. On y montre aussi les rituels des grandes étapes de la vie : celui du premier anniversaire, celui du mariage et enfin celui de l'anniversaire des 60 ans.

Mais il fait chaud et la fatigue se fait sentir depuis 4 heures et demi ce matin. Le guide nous conduit dans le coquet quartier des arts, à Insa-dong, pour déjeuner dans un restaurant typique où chaises et tables sont vissées au sol pour gagner le maximum de places. Beaucoup de coréens aisés, travaillant dans les environs, y viennent…Pour moi, c'est trop touristique, cela n'a rien à voir avec la Corée profonde. Nous ne nous attardons pas.

J'achète rapidement une estampe sur papier de riz et nous rentrons à l'hôtel Hamilton, dans notre quartier d'Itaewon, que nous retrouvons avec plaisir, comme une vieille connaissance. Je prépare mes bagages en prévision, demain midi, de la traversée du Pacifique, heureusement pas à la nage.

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INCHEON photos

Comme le nouvel aéroport de Séoul se trouve à Incheon et que nous connaissons bien le film sur Mac Arthur, joué par Grégory Peck, nous avons demandé à notre guide de nous arrêter près des plages où il a débarqué pour faire la reconquête de la Corée en 1950. (en prenant à revers, pour les couper de leurs bases, les Nord-Coréens qui assiègeaient Fusan et contrôlaient pratiquement toute la Corée du Sud)

Nous avons quitté l'hôtel à huit heures et nous sommes en plein dans les embouteillages du matin. Heureusement, à la radio, ils passent de la musique classique : on entend du Berlioz, du Saint-Saëns et du Bel Canto. On parle de Naples, de l'Autriche et du deux cent cinquantenaire de la naissance de Mozart. On évoque aussi les festivals de Salzbourg et de Bayreuth… Enfin, on arrive sur la colline où a été érigée une immense statue de Mac Arthur. La plage d'Incheon est maintenant le lieu de départ de ferries vers la Chine. Nous sommes, d'ailleurs, en plein quartier chinois.

La plaque commémorative est belle. Elle montre Mac Arthur et ceux qui l'accompagnent, marchant, dans l'eau, vers les lieux de combat…C'est notre adieu à la Corée.

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