* YANGON 1) DIVERS 1) LE LAC 2) THAR LAY 3) INDAIN 4) AGRICULTURE 5) DIVERS * PINDAYA * MAYMYO 1) LE MARCHE 2) LE JARDIN 3) HÔTEL 4) CENTRE-VILLE * MINGUN * MANDALAY 1) PONT U BEIN * INWA 1) LA RIVIÈRE 4) TOUR D'AVA 5) MONASTÈRE MAHA AUNG MYE BON ZAK * BAGAN 8) LE TEMPLE DHAMMAYANGYI PAHTO 10) SUR L'IRRAWADY 11) LES MARIONNETTES
Notre Guide
|
La Birmanie, aussi appelée Myanmar, est un pays dont la superficie et la population avoisinent celles de la France mais elle s'étend, du Nord au Sud sur plusieurs milliers de kilomètres ce qui la met en contact avec des pays variés dont les deux principaux sont la Chine et l'Inde. Ce pays est divisé en provinces qui ont chacune une ethnie prédominante. Point de départ de la reconquête continentale à la fin de la Seconde Guerre Mondiale, le Nord, pays des Cachins, est encore d'accès peu touristique, alors que les points forts se situent autour de Mandalay, l'une des nombreuses (six) capitales de l'histoire de la Malaisie et l'avant-dernière de cette liste. A noter, partout, une population accueillante et sympathique. Elle commence, malheureusement, à subir, par endroits, les effets du tourisme de masse. C'est donc un pays à déguster avant que son accueil ne se refroidisse.
La ville de Yangon est devenue capitale à l'époque britannique pour des raisons économiques puisqu'elle dispose d'un port. Les Birmans ont su préserver les nombreux espaces verts ou aquatiques ce qui rend la ville agréable à parcourir, même si le centre commerçant est un peu trop animé. 1) DIVERS photos L'hôtel est un des exemples de cet effort touristique. D'un niveau international, il est situé au bord du lac Kandawgyi pas très loin de la pagode Shwedagon et du jardin botanique. 2) PAGODE SHWEDAGON photos La Pagode Shwedagon est, non seulement, un point touristique mais aussi un lieu fréquenté par de nombreux Birmans. On accède à la plate-forme par un escalier classique mais aussi par un escalier roulant qui ne déparerait pas un grand magasin et même par un ascenseur. La Pagode Shwedagon n'est qu'un élément de cet espace malgré son aspect majestueux qui retrouvera encore plus de panache quand les travaux de restauration de son dôme seront terminés. Tout autour sont construits des dizaines de bâtiments et seul le manque de place en limite le nombre. On trouve toutes sortes de pagodes, de stupas, de statues et même de lieux de repos surtout dans la partie sud car il ne fait pas bon se promener, nu-pieds, sur le carrelage quand le soleil est trop haut dans le ciel. C'est d'ailleurs une des raisons qui attirent le maximum de personnes tôt le matin ou au moment du coucher du soleil. Un peu partout: on trouve des statues de bouddhas par groupes de huit: ils correspondent aux huit jours de la semaine birmane (l'une des journées est divisée en deux). Selon son jour de naissance, on dépose des offrandes et on fait la toilette du bouddha qui correspond. A noter, une touche de modernisme, les "bouddhas néons". Très prisés, le soir, on peut "admirer" leurs auréoles de couleurs vives qui clignotent avec des effets concentriques. Un petit côte Las Vegas mais les goûts et les couleurs ....
VERS LE LAC INLE photos Le moyen le plus rapide et le plus confortable de rejoindre le lac Inle est d'utiliser l'avion. Il n'y a pas moins de quatre compagnies de vols intérieurs et la plus récente, Air Bagan, qui date de Novembre 2004, dispose même du seul jet commercial, un Fokker 100. Il est très confortable mais, pour des raisons de rentabilité, travaille en boucle: on fait donc escale, le matin a Bagan et Mandalay avant de rejoindre, après un peu plus de deux heures de vol et d'escale le petit aéroport d'Inle. L'aéroport est très sympathique, surtout après la fournaise de Rangoon. Comme il se trouve à plus de 1 000 mètres d'altitude, il y fait bon (frais disent les plus frileux). Sur le parking, des enfants proposent même une spécialité de la région: des fraises ! La route vers le lac permet de découvrir la vie rurale et le village d'Inle avant d'arriver à l'embarcadère où attendent de longues pirogues à fond plat propulsées par un moteur de motoculteur et un long arbre de transmission. Système bien connu de ceux qui ont visité ou vu des films tournés sur les klongs de Bangkok.
Le lac Inle est un lieu magnifique avec une eau d'un bleu "glacier", des montagnes qui l'entourent et ses pêcheurs si particuliers: debout dans leur pirogue, ils repèrent les poissons tout en ramant en appuyant avec un pied sur la "pelle" de la rame. Quand ils aperçoivent une proie, ils l'enferment dans une nasse qu'ils utilisent comme une cloche car le fond est peu profond en saison sèche. Ils n'ont plus ensuite qu'à introduire un harpon par le haut de la nasse pour tuer le ou les poissons. 1) LE LAC photos Les bords du lac servent de lieu d'habitations avec leurs nombreuses maisons sur pilotis, leurs ateliers d'artisanat, leurs pagodes, leurs monastères et leurs jardins flottants. Malheureusement, entre l'ensablement naturel qui est causé par les alluvions qui proviennent des montagnes, et l'augmentation de la population ainsi que celle des hôtels et des restaurants qui se créent, la surface du lac a tendance à diminuer. Si elle n'est pas encore réduite à un symbole comme à Mexico, le fait que sa largeur soit passée, en quelques années, de 8 à 5 kilomètres donne envie d'en profiter rapidement. Les rames cèdent aussi la place au moteur ce qui est un progrès sauf pour les oreilles, en particulier quand les Inthas se mettent en route vers 5 heures du matin. 2) VILLAGE DE THAR LAY photos Ce village est l'exemple navrant de ce que risque de devenir la région. On y accède en bateau ce qui est pittoresque puis on y découvre son embarcadère principal, pas trop loin de la Pagode, près d'une mangeoire à touristes avec ses tablées pour groupes et, heureusement, quelques tables individuelles, moins bruyantes. On peut, comme promenade digestive, rejoindre, à pieds, la pagode en longeant le canal et les boutiques de souvenirs. Comme l'esplanade de la pagode est sacrée et qu'à cette heure le carrelage est brûlant, on peut conserver ses chaussures en marchant sur le muret qui la borde. Cela sert de distractions aux villageois qui regardent passer en file indienne ces vagues de touristes, prêts à aller repêcher l'éventuel(le) maladroit(e), au cas où un plongeon depuis le muret égaierait leur après-midi. La Pagode, elle-même, est d'un intérêt moyen si ce n'est qu'elle offre une assez bonne vue sur le centre du village. On y trouve, sous forme de boules couvertes de feuilles d'or, plusieurs bouddhas très stylisés. A côté, dans un hangar, la barque de cérémonie attend le jour où elle les promènera à l'occasion de la procession. Petit détail pittoresque: la barque est à fond plat, sans tirant d'eau. Comme elle est relativement haute, sa stabilité est plus que relative... A défaut de touristes, les villageois ont passé un bout de temps à récupérer, au fond de l'eau, les statues quand elle a chaviré... En s'écartant du centre, on trouve aussi quelques ateliers comme celui des tisserands, ou de fabricants de cigares (infumables même pour un habitué). Un peu à l'écart, dans un monastère qui ne paie pas de mine, des moines ont mis au point une attraction qui rend le lieu célèbre même s'il relève plus du cirque que de la religion. Dans ce monastère des "chats sauteurs", une demi-douzaine de félins attirent les touristes: le spectacle a lieu à 17 heures. Avant les chats font fort raisonnablement la sieste sur le parquet du temple. Ensuite, ils effectuent un ou deux sauts (ou pas du tout selon leur humeur) à travers un cerceau tenu par un moine. Si on les cherche ensuite, on peut les revoir dans les coulisses en train de vider leurs écuelles si laborieusement gagnées. En fait, le plus intéressant est la vue, à l'arrière du monastère, sur le lac, les montagnes et des rangées de jardins flottants. 3) VILLAGE ET TEMPLE D'INDAIN photos Le village d'Indain est situé en bordure du lac et la promenade en bateau qui permet de le rejoindre offre une découverte intéressante de la vie rurale locale. Un long passage couvert mène à la Pagode. Il est bordé d'échoppes de souvenirs mais, en y arrivant de bonne heure, la plupart ne sont qu'en train d'ouvrir dans l'attente de l'arrivée des groupes. Ce n'est pas la Pagode qui offre le plus d'intérêt mais les dizaines voire les centaines de stupas qui l'entourent. Ils sont anciens puisqu'ils datent du 16 ème siècle. La plupart sont en ruines et des travaux de rénovation sont en cours pour certains. Mais, vu leur nombre ... Plus réalistes peut être, d'autres habitants en construisent carrément des neufs, là où il reste de la place. Le village lui-même est agréable, en particulier le long de la rivière . Fait plutôt rare, on y trouve même une famille de femmes-girafes. En fait cette ethnie vit plutôt à cheval sur la frontière birmano-thailandaise, mais, à tour de rôle, une famille vient passer six mois dans ce village, histoire de renflouer son compte-épargne. Même si l'accueil est tarifé en US dollars, les sourires et la gentillesse ne semblent pas l'être. et les explications sont instructives. Nous apprenons ainsi que leur cou n'est pas pas soutenu par un empilement d'anneaux mais par une spirale changée tous les trois ou quatre ans ce qui doit constituer un moment délicat car dangereux au niveau des vertèbres cervicales. 4) UNE AGRICULTURE TRÈS SPÉCIALE photos Le retour permet de se glisser dans un vrai village situé hors des circuits touristiques et la curiosité des habitants vaut bien la nôtre. Bien sûr, les matériaux de construction privilégiés restent le bambou et le bois mais on trouve aussi des maisons en dur et même des paraboles assez larges pour la télévision. Dans ce monde aquatique (il paraît que les Inthas apprennent à nager avant d'apprendre à marcher...), la pirogue sert à tout même à aller à l'école. Faute de terres, les Inthas pratiquent une culture maraîchère intensive grâce aux jardins flottants: la boue du fond du lac et les herbes aquatiques en sont les éléments de base mais, comme le support initial doit se désagréger, il faut plusieurs dizaines d'années (environ cinquante ans) pour que la bande de terre flotte réellement. A perte de vue on voit des perches de bambou. Elles passent à travers les jardins et servent à ancrer, au fond du lac, les bandes qui coulissent sur les bambous au gré des changements de niveau de l'eau. 5) DIVERS photos Des stupas, on en trouve un peu partout, même à proximité de l'hôtel sur pilotis qui offre de beaux couchers de soleil et même un spectacle car nous sommes au début du nouvel an chinois.
VERS PINDAYA photos De nouveau sur la terre ferme, la route vers Pindaya, permet de voir un monastère en bois (le Sheweyanpayay) et sa salle de classe avec ses petits bonzes, mais aussi de nombreuses scènes champêtres.
PINDAYA photos La réputation de Pindaya vient de sa grotte qui est plutôt une caverne située sur le flanc de la montagne. Là, aussi, on a le choix de l'accès. Un long escalier couvert part d'un champ de stupas et mène jusqu'à la grotte; une route permet d'en éviter la majeure partie; un ascenseur panoramique supprime le reste... La grotte, elle-même, n'est pas très grande bien que haute. Par contre, elle est pleine, pratiquement jusqu'au sommet, de statues de bouddhas (huit mille d'après ceux qui ont eu la patience et le temps de les compter). Et il y a de tout: grandes, moyennes, petites, minuscules, en pierre, en bois, en maçonneries peintes. Leur ancienneté ou la piété de leurs admirateurs se juge à l'épaisseur des feuilles d'or qui les recouvrent plus ou moins complètement. Dominé par cette grotte, le petit village de Pindaya est situé au bord d'un lac d'autant plus précieux que la région est aride.
VERS HEHO photos Le retour de Pindaya vers l'aéroport d'Heho permet de découvrir un autre aspect de la vie locale avec le marché animé d'un village-étape.
VERS MAYMYO photos Maymyo, comme bien d'autres endroits de l'époque coloniale (ex:Dalat en Cochinchine) était une bouffée d'air (frais) pour les Britanniques qui voulaient échapper aux climats torrides à une époque où l'air conditionné n'existait pas. Comme l'endroit devait être en altitude sans être trop éloigné de Mandalay, la route qui mène à ce havre de fraîcheur a un angle de montée qui, après avoir certainement épuisé plus d'un cheval, fait aujourd'hui chauffer plus d'un moteur. A mi-pente mais quand la partie la plus raide est accomplie, on trouve donc une zone de repos; de nombreux robinets d'où partent autant de tuyaux font la joie des moteurs tandis qu'une série de restaurants locaux offrent aux chauffeurs et aux passagers de quoi se remettre des efforts de leurs véhicules.
La petite ville de Maymyo, même si elle a été rebaptisée Pyin U Lwin garde une grande partie des traces de son passé et, bien sûr, un climat qui n'a pas changé. Elle a aussi un petit goût d'aventure car c'est une des étapes de la route qui relie Mandalay à la frontière chinoise relativement proche. 1) LE MARCHE photos Le marché est un patchwork. On y trouve aussi bien des fraises et des pommes de terre que des bananes et des noix de coco sans parler des feuilles de bétel qui constituent le chewing-gum local et dont les consommateurs se reconnaissent à leurs crachats rouges. On s'y occupe activement comme cette femme qui coupe en petits morceaux son bois pour en faire des mini-fagots d'allume-feu tandis que d'autres préfèrent passer leur temps en jouant aux échecs. 2) LE JARDIN BOTANIQUE photos Un peu en dehors de la ville, près d'un lac, se trouve un jardin botanique organisé par un britannique écologiste avant l'heure. On peut le parcourir dans de petits véhicules tout droit sortis des terrains de golf et admirer la végétation . Un botaniste y passerait des heures car les espèces sont aussi nombreuses que variées. Pour un non spécialiste, c'est beau avec même un exemplaire d'arbre pétrifié (réduit en poudre cela constitue un des ingrédients de la laque mais qu'on se rassure celui-la est protégé), Il y a aussi une belle "tour d'observation" qui ressemble tout à fait à celle de l'ancien Palais Royal de Mandalay et à celles qui se construisent sur le site de Bagan afin de permettre aux futurs touristes de mieux voir les ensembles de temples. Beaucoup de gens viennent passer la journée dans ce lieu, On trouve donc, à l'entrée, une série de petites boutiques qui proposent de la boisson et de la nourriture. A noter, la presse à canne à sucre (qui n'est pas l'apanage de la Birmanie) et plus rare ou typique, les cacahuètes cuites à la vapeur... c'est plus mou que les grillées mais ça se mange. 3) UN HÔTEL "COLONIAL" photos Le Kandawgyi Hill resort est une réplique des anciennes résidences britanniques et de leur calme.: il est situe hors ville, à côté du jardin botanique, près du lac et d'un monastère d'où partent, le matin, les moines en quête d'offrandes de nourriture 4) LE CENTRE-VILLE photos Il est assez animé, surtout en fin de journée quand se remplissent les restaurants en plein air du Marché Central. Le plus pittoresque est cependant constitué par les "taxis" locaux qui sont des répliques à échelle réduite des carrosses d'antan. Une tour de l'horloge, présentée comme un cadeau de la Reine Victoria (bien que construite après sa mort) rappelle cette époque ainsi qu'un certain nombre de maisons. Une mosquée (à côté de l'hôtel gratuit "Oussama" ) témoigne d'une importante présence musulmane dans cette région.
MINGUN photos Se rendre à Mingun, c'est d'abord faire une croisière sur le fleuve Irrawady. A cette occasion, on croise, entre autres bateaux, des petits voiliers aux voiles de couleur. Pendant la saison sèche, le fleuve est parsemé de larges bancs de sable. Des paysans et des pêcheurs s'y installent et forment de petits villages provisoires qui disparaîtront quand les coups de fusils de l'armée signaleront les premières crues. En attendant, on arrive même, en bordure du fleuve, à y faire pousser du riz dans des rizières sur fond de sable. On peut se déplacer sur le site de Mingun en chars à boeufs mais l'état de la piste ne permet guère de jouer aux rois fainéants. Les points d'intérêts principaux sont; le temple Bodow Paya d'un aspect massif inhabituel. Un escalier permet de monter sur son toit. la cloche qui est une des plus lourdes du monde (94 tonnes). Même si elle est fixe, puisque sans battant, cela représente une pièce imposante. la Pagode Mya Theindan dont une partie sert de mausolée pour l'épouse d'un roi. Une sorte de Taj Mahal local.
La ville de Mandalay a été l'avant dernière capitale de la Birmanie comme en témoigne le site de l'ancien palais royal. C'est une ville active notamment au niveau de l'artisanat. 1) L'HÔTEL ET SES ENVIRONS photos Au pied de la colline de Mandalay, on trouve un très bon hôtel (ancien Mercure rebaptisé ...). On y trouve même un bar Kipling, en hommage à cet écrivain et aventurier qui passait pour adorer cette ville à laquelle il dédia même un poème. Pour information, il est bon de rappeler qu'il n'est, paraît-il, jamais venu à Mandalay... 2) L'ARTISANAT LOCAL photos L'artisanat est réparti dans un certain nombre de quartiers ou de rues spécialisées. Les tapisseries incrustées de fils d'or voisinent avec les marionnettes dont certaines sont très élaborées et sont plus destinées aux petits théâtres locaux qu'aux souvenirs pour touristes Le travail du bronze est aussi un long travail de patience: entre la fabrication du moule, le coulage du métal et la finition, certaines pièces peuvent demander jusqu'à deux ans de travail comme un grand bouddha qui va finir ses jours à Marseille. Les feuilles d'or sont un des éléments essentiels des pays bouddhistes puisqu'elles servent à la fois d'offrandes et de moyen de dorer (en les recouvrant) les statues. Pour que ce cadeau reste à la portée de toutes les bourses, les feuilles d'or doivent être très fines. On commence donc par placer des petits carrés d'or dans ce qui ressemble aux pages d'un petit livre de même forme qu'on insère dans un cadre. Il n'y a plus qu'à le marteler pour que l'ex-petit carré devienne plus grand au point d'atteindre la taille de la page. La finition de ce rude travail est effectué par des femmes. La pierre et plus particulièrement le marbre, sert à faire des pièces de toutes tailles qui, pour la plupart, sont d'inspiration religieuse. 3) LA COLLINE ET SA PAGODE photos Le sommet de la colline de Mandalay est, bien sûr, occupé par une pagode. Le site offre une vue complète sur la ville, le fleuve, ses quais et les stocks de billes de teck ainsi que sur la campagne environnante. On peut aussi apercevoir le site de l'ancien Palais Royal. 4) LE MONASTÈRE SHENANDAW photos Il s'agit d'un très beau monastère en bois avec de superbes sculptures. Pour information, il est bon de savoir que tous les anciens bâtiments en bois étaient démontables, comme de simples jeux de construction, ce qui permettait de les déplacer au gré du bon vouloir des Grands de ce temps. L'un d'entre eux eut l'heureuse idée de transporter ce bâtiment, initialement situé dans l'enceinte du Palais Royal hors des murs ce qui lui évita de flamber (comme le Palais) quand les alliés bombardèrent le site pour en chasser les Japonais qui n'étaient pas encore des touristes. 5) LA PAGODE KUTHODAW photos Plus connue sous l'appellation de "Pagode du Livre", cette pagode est entourée de plusieurs rangées de pagodons. Chacun d'entre eux contient une "feuille" (en réalité une pierre plate gravée recto-verso) qui contient deux pages du livre sacré des Bouddhistes. C'est beau mais visiblement ce n'est pas ce qu'on appelle communément un livre de chevet. 6)LE PALAIS ROYAL photos Le Palais Royal avec une partie de ses bâtiments et sa Tour d'Observation a été en partie reconstitué ce qui en donne une idée quant à la taille et à l'agencement. Pour le reste, le "Violet le Duc" local n'avait pas les moyens d'utiliser du teck... C'est tout de même agréable à visiter d'autant que le nombre des touristes y est réduit car il faut montrer "patte blanche" (si on peut dire) pour accéder à ce site. Le mur d'enceinte qui délimite un carré de 2 km de côté est garni de tours et doublé d'une large douve enjambée par plusieurs ponts 7) LA PAGODE MAHAMUNI photos Cette pagode du 19 ème siècle offre deux particularités: La premier est son bouddha central; il est tellement recouvert de feuilles d'or, et cette tradition continue, qu'il enfle au point de remplir presque l'emplacement prévu, à l'origine, pour la statue. La seconde se trouve dans une annexe sous forme d'une série de statues magiques car elles guérissent de tous les maux. Dans ce "Lourdes" local, il suffit de passer la main sur l'endroit dont on souffre, ce qui explique que certaines parties brillent, polies par les attouchements. Le plus original est que ces statues ne sont pas plus birmanes que l'obélisque de Louxor n'est français. En effet, elles sont venues par on ne sait trop quelle voie du célèbre temple cambodgien d'Anghkor.
1) LE PONT U BEIN photos Ce pont de teck est célèbre pour être le plus long pont de bois du monde (1,2 km). En fait, c'est plutôt une grosse passerelle avec, de places en places, des tourelles qui servent d'abris aux marchands de souvenirs. 2) LE MONASTÈRE MAHAGANDAYON photos Ce monastère a, comme principale particularité, le fait d'attirer une foule de touristes venus, chaque jour, assister au repas des moines. Il faut dire que ceux-ci font un effort en rentrant en rang par deux et en silence (de quoi rajeunir de vieux profs) dans le réfectoire et qu'il s'agit de novices.
1) LA RIVIERE photos Inwa est une île. Il faut donc traverser la Mina sur un bac pour la rejoindre. Cela permet, de voir, au loin, un imposant pont métallique reconstruit après guerre par les Britanniques. (Ils avaient fait sauter celui d'avant pour endiguer l'avancée japonaise) 2) LES PISTES DE L'ÎLE photos L'Île se parcourt dans des petites carrioles tirées par un cheval. Entre leur taille qui est plus conçue pour un gabarit local qu'européen et l'état des pistes, il vaut mieux éviter de prendre un petit déjeuner le matin. 3)LE MONASTÈRE BAGAYA KYAUNG photos Ce monastère est un très beau monument, construit, en teck avec de nombreuses boiseries gravées. On y trouve aussi des coffres en bois qui servaient, au départ, de bibliothèques et dont certains sont sur roues 4) LA TOUR D'AVA photos C'est la version locale de la tour de Pise: elle penche mais ne tombe pas. Les artichauts à la vinaigrette ne sont pourtant pas un plat local, encore qu'avec la colonisation Britannique... 5) LE MONASTÈRE MAHA AUNG MYE BON ZAK photos Ce monastère est plus recent et en dur, Il comporte cependant quelques bâtiments intéressants qui justifient l'arrêt momentané de la charette-shaker.
Bagan est LE site touristique de Birmanie et il est à craindre qu'il rattrape bientôt son homologue Siem Riep du Cambodge ce qui n'est pas encore, heureusement, tout à fait le cas. L'ambiance est donnée, dès l'aéroport avec les panneaux qui annoncent que pour accéder au site archéologique (entendez à Bagan) vous êtes taxés de 10 us$. Au cours de nos différents périples, nous avons souvent connu les taxes d'aéroport mais, en général , on les paie plutôt au départ... En fait, il y a, maintenant, DEUX "Bagan": l'ancien Bagan qui est couvert de pagodes et de stupas, comme le serait une savane de termitières, et le nouveau Bagan. L'origine remonte à un bienheureux tremblement de terre, en 1975, assez important pour susciter les aides "culturelles" internationales et la création, à côté, d'un nouveau lieu de peuplement. Ça rappelle Agadir. Toutefois, comme la secousse a été moins forte (ou les monuments plus solides que les gourbis), même parfois un peu fissurés, les monuments subsistent et ne sont plus gênés par la présence des habitants du cru. 1) LES NOVICES A MYINKABA photos Ces locaux continuent cependant à vivre et à faire la fête à Nouveau Bagan, où l'initiation des novices donne lieu à une fête haute en couleur (en son aussi, car la sono high tech est arrivée jusque là). Il n'empêche que c'est beau et émouvant comme les premières communions avant l'aube. 2) LE MARCHE DE NYAUNG OO photos C'est plus classique et, peut-être, moins typique qu'à Myamyo mais cela fait partie de la vraie vie locale 3) LE TEMPLE SHWEZIGON photos Un des nombreux temples "à visiter" . C'est beau, c'est propre, une découpe dans le mur permet même aux profanes de comprendre comment la partie dorée a été rajoutée sur la maçonnerie... A noter, l'autel des 37 nats ou des 37 esprits. 4) LA PAGODE ANANDA photos Autre "incontournable" du circuit touristique, ce temple comporte un gadget inédit et la seule fresque dont la photo est autorisée. Le plus est dans un effet d'optique: en entrant dans la "nef", deux gardiens (en pierre) vous font signe de stopper. Vous voyez alors la statue d'un Bouddha sans tète... Si vous passez outre et continuez à avancer, vous voyez un Bouddha avec sa tète et c'est, évidemment, la même statue. Un peu plus loin le "Bouddha au sourire" semble offrir son regard goguenard aux braves touristes qui ont fait, pour la plupart des milliers de kilomètres pour s'extasier devant ce trucage. 5) LE MONASTÈRE OK KYAUNG photos Ce monastère, est relativement petit mais il contient de belles fresques. Elles doivent craindre les effets de flash car elles ne peuvent être photographiées. 6) UNE VUE SUR L'IRRAWADY photos Les hôtels et les bons restaurants se trouvent le long du fleuves et la vue de leur terrasse fait, un peu, oublier la chaleur. 7) UN ATELIER DE LAQUE photos Il se trouve, bien sûr, à Nouveau Bagan et permet de souffler un peu entre deux tas de pierres. C'est vivant et, par là-même très intéressant car un peu hors circuit classique. La technique ressemble à celle des autres pays de la région mais avec des variantes: la laque est appliquée sur plusieurs sortes de support: le plus courant est constitué de lamelles de bambou tressées, un autre est fait à partir de crins de cheval ce qui permet d'obtenir des objets relativement souples. 8) LE TEMPLE DHAMMAYANGYI PAHTO photos Un de plus, à proximité d'un autre au sommet duquel on peut admirer le coucher de soleil. Le soir, ça grouille un peu trop et avec un bon zoom on peut voir la même chose depuis un terrain vague où vit encore une famille d'irréductibles qui a choisi de rester là, à "Vieux Bagan". 9) LA VIE D'UN VILLAGE photos D'autres temples sont au programme... pas tous d'ailleurs, il y en a 2 000. Quand on veut en voir certains de près, au calme, on entend parler de serpents... c'est peut-être vrai et c'est sûrement une bonne chose qu'une partie de ce patrimoine soit mis a l'abri du piétinement des touristes. Nous choisissons donc d'aller voir un vrai village où l'on peut se promener à notre guise et, à défaut de paroles, échanger des sourires avec les habitants. C'est reposant et les gens y sont très accueillants, A noter, à l'épicerie locale, une femme presque de notre âge qui fume un énorme cigare local (un Cheroots fait de mais et de feuilles de teck). A dix heures du matin et après avoir essayé ce genre de cigares, on ne peut que penser que la vie rurale l'a dotée d'un estomac et de poumons en béton. 10) SUR L'IRRAWADY photos Le coucher de soleil sur l'Irrawady est le point final de ce tour. Ce n'est pas tant le coucher de soleil lui-même (on l'a vu, la veille, du parc de l'hôtel) mais la mini croisière qui vaut la peine. Avec le soir, les habitants se rendent au bord du fleuve, certains avec leurs boeufs et leurs charrettes et l'on sent le plaisir qu'ils ressentent après leur journée quand revient la fraîcheur. Comme la circulation fluviale nocturne est rendue impossible par les bancs de sable, les bateaux rejoignent la rive, des plus gros comme le Ferry de Mandalay aux plus typiques comme ce radeau double qui transporte des bambous. 11) LES MARIONNETTES photos Le spectacle de marionnettes permet de voir comment, avec des doigts agiles, on peut donner vie à ces morceaux de bois et de chiffons |
zkojnet@zkojmat.net