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A) ARGENTINE

B) URUGUAY

 

* BUENOS AIRES

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 * COLONIA DEL SACRAMENTO

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* MONTEVIDEO

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* MENDOZA

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(Commentaires réalisés à partir du "journal de voyage" de matworld dont l'intégralité se trouve sur cette page)

 

COLONIA DEL SACRAMENTO photos

 Départ vers Colonia :

Le jeudi 12 novembre, nous quittons, de bonne heure, l’hôtel des American Towers, pour rejoindre l’embarquement du Buquebus. Il est sept heures du matin, et il n’y a pas grand monde dans les rues car, les Argentins, qui adorent souper tard et faire la fête le soir, ne sont pas encore levés. En moins d’un quart d’heure, nous sommes à l’embarquement du ferry de 8 heures trente, pour Colonia Del Sacramento, en Uruguay. Il n’y a pas trop de monde pour embarquer les gros bagages, car de nombreux Argentins font le trajet, pour la journée seulement, et sont, donc, peu chargés. Une note amusante : dans la file d’à coté, un jeune gaucho fait la queue avec sa selle de cheval sous le bras, tandis qu’un autre sirote son mate avec une petite paille en argent. Ils ont à proximité une bouteille Thermos, pour rajouter de l’eau chaude dans leur boisson favorite, sorte de thé, que je n’ai pas eu l’occasion de goûter. Nous verrons cela assez souvent, dans les rues, en Uruguay.

Il n’y a que 65 km de distance pour traverser le Rio de la Plata, jusqu'à Colonia, l’embarquement et l’installation se font, donc, rapidement car la traversée doit durer dans les 50 minutes. Nous doublons un porte-containers mais ne rencontrons pas d’autres bateaux. Le trafic, sur le Rio de la Plata n’est vraiment pas intense…

Sur notre ferry, le duty-free ouvre, les gens s’y ruent pour faire des affaires ou vont a la cafeteria pour s’offrir un petit déjeuner, d’autres se plongent dans le journal du jour, le Clarin ou la Nation. Les femmes portent des robes d’été. On sent une certaine langueur gagner les Argentins qui viennent de quitter Buenos Aires.

A l’arrivée, nous récupérons nos gros bagages.

Une guide et un mini-van nous attendent au débarcadère. Il fait très beau (25 degrés) et nous traversons rapidement la petite ville qui compte, selon notre guide, 26 000 habitants. Il paraît que tout le monde se connaît…

La ville a été inscrite, en 1995, au patrimoine mondial de l’Humanité, et c’est vrai qu’en la traversant, on a l’impression que le temps s’est figé, il y a 40 ou 50 ans ou même plus. Les rues ont des pavés disjoints et des platanes immenses les ombragent. On voit, garées près des trottoirs, des voitures des années 1930.

Après les embouteillages et la vie trépidante de Buenos Aires, on a l’impression de respirer à nouveau.

L’impression de temps arrêté est confirmée quand nous arrivons dans notre jolie petite Posada San Antonio, qui compte une trentaine de chambres. On nous en donne une au rez de chaussée, près de la piscine, bien propre, agrémentée d’une rangée d’azulejos. Notre fenêtre donne sur un magnifique bougainvillée rose. La chambre est un peu spartiate, avec son lit de fer et sa peinture à la chaux, mais cela fait très colonial…

Comme il n’y a pas de restaurant dans l’hôtel, nous nous renseignons pour connaître les bons restaurants du coin. Un Radisson vient d’ouvrir à deux rues de là. Le cadre est magnifique en bordure d’une anse, fermée par de petites iles. A part la couleur de l’eau qui est vraiment marron foncé, on se croirait dans une ile polynésienne. On aperçoit aussi le yacht club de Colonia. Bien sur, la Marina n’est pas très remplie, c’est le début de la saison.

Nous faisons un excellent repas, avec de l’espadon frais pour moi, tandis que Jean prend un filet mignon, vuelta y vuelta, c’est à dire à peine cuit. Nous dégustons un très bon vin rouge uruguayen au cépage typique, c’est du Tannat.

Quand nous rentrons, on s’offre une bonne sieste coloniale avant d’aller essayer l’eau de la piscine, un peu froide à mon goût. Mais nous y croisons un couple d’Argentins français. Le grand-père du mari, basque, s’y est installé au siècle dernier.

Le soir, nous allons faire nos courses et prendre un pot dans la rue principale, l’ambiance est très conviviale et ils connaissent les bocks de bière d’un demi-litre.

Le lendemain, après un excellent petit déjeuner où nous avons goûté le Dulce de leche qui ressemble à de la crème de marron, nous rencontrons les deux jeunes femmes qui vont nous accompagner tout au long de cette journée. Notre conductrice à un fils qui vit en Hongrie et notre guide est une jeune croate, née à Split, mais qui a bourlingué en Amérique (Vénézuela, Floride, Californie, Brésil) avant de se fixer en Uruguay. Elle a aussi fait un séjour de trois ans à Nice et parle donc le français.

La ville de Colonia a été fondée par les Portugais, en 1680 (par Manuel ou Miguel Lobo). Mais malgré le traité papal de Tordesillas, de 1494, qui normalement séparait en longitude les possessions portugaises et espagnoles, la ville de Colonia passera entre 1680 et 1777, des mains des Portugais à celles des Espagnols à plusieurs reprises.

En 1777, 10 ans après l’éviction des Missions Jésuites, la ville deviendra vraiment espagnole : les Portugais et leurs alliés Anglais en sont chassés.

Notre guide nous fait remarquer les différences dans les réalisations de ces deux peuples : les Portugais, par exemple, construisent des routes avec un caniveau central tandis que les Espagnols font des trottoirs. Une autre différence se voit dans la taille des fenêtres : celles des Espagnols sont beaucoup plus grandes et grillagées.

Le quartier historique, qui subsiste, se visite à pieds. Près de la Plaza Mayor on trouve un phare et les restes du couvent Saint François, quelques vieilles maisons transformées en musées mais qui ne sont pas encore ouverts. Des anciennes fortifications, il reste quelques murs et une belle porte (Porton de Campo).

C’était bien sûr un port, par lequel les Portugais faisaient entrer des esclaves noirs pour les plantations. Cela explique l’existence de la Calle de los Suspiros, qui était celle des bordels de l’époque. Le mot soupirs, ici, n’a pas le même sens qu’à Venise où le Pont des Soupirs était l’endroit où les prisonniers soupiraient, avant de se rendre dans leurs cellules, après avoir reçu la sentence du tribunal des Doges.

Nous terminons la visite de Colonia par celle d’un très joli marché artisanal vendant du cuir, des verres à mate et surtout beaucoup de confection en laine tricotée à la main. Il est vrai que nous ne sommes pas loin, à vol d’oiseau, des Andes où il peut faire très froid.

Nous quittons donc la quiétude de Colonia pour nous rendre, en voiture, a Montevideo, capitale de l’Uruguay, distante de 177 kilomètres.

Nous longeons un peu la côte mais nous voyons qu’elle n’est pas encore très développée pour le tourisme. Quelques Argentins commencent à y construire des maisons pour l’été, mais la plupart préfèrent aller s’installer à Punta Del Este, l’une des stations balnéaires les plus glamours du moment, en Amérique Latine,  et surtout située sur la pleine mer.

A quelques kilomètres de Colonia, nous nous arrêtons pour photographier une curiosité, une plaza de toros qui a été construite au début du XXème siècle par un Croate, à coté d’un petit resort. Cela n’a marché que deux ans, la fille du Président du moment, étant hostile à ce genre de sport…

Nous empruntons ensuite une autoroute à péages qui a été ouverte, à quatre voies, l’an dernier. Elle n’est encore parcourue que par quelques voitures et camions car les taxes sur les voitures sont encore très élevées en Uruguay.

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MONTEVIDEO photos

 

 La ville s’est développée, sur une péninsule, près d’une splendide baie, le long du Rio de la Plata. Mais l’océan n’est pas très éloigné : de temps à autre, les eaux marron de l’estuaire se teintent de bleu et les marées sont assez sensibles. Montevideo est d’ailleurs réputée pour ses plages : Pocitos, Malvin, Carrasco, Buceo… même si ce n’est pas encore la riviera uruguayenne, qui s’épanouit près de Punta Del Este.

Ce site a donc été remarqué rapidement par les premiers colons tant Portugais qu’Espagnols. C’est un Espagnol, sous les ordres du roi Ferdinand V, Bruno Mauricio de Zabala (gouverneur de Buenos Aires) qui fonda la ville, entre 1724 et 1730. Des fortifications sont rapidement édifiées qui enserrent la ville, nommée alors, San Felipe de Montevideo. Six familles sont envoyées de Buenos Aires et d’autres colons arrivent des îles Canaries.

1) Le port de la péninsule : 1724- 1830 :

Dès que le fort est construit, le port se développe. Il y aura, tout de suite, concurrence entre les deux ports : Buenos Aires et Montevideo. Les Espagnols de BA appointent le gouverneur militaire de Montevideo. L’administration civile est entre les mains d’un gouvernement élu qui siège au Cabildo. Les édifices principaux de l’époque sont donc le Fort, le Cabildo et la Cathédrale. Pendant 8 décennies, des murs vont être construits pour fermer la péninsule.

L’Espagne y basera sa flotte de l’Atlantique sud, en 1776, et Montevideo sera le seul port d’entrée des esclaves, dans la région, à partir de 1786. Le commerce se développera sérieusement après les essais d’invasion britanniques de 1806 et 07. Ils firent une brèche dans les murs et occupèrent la ville durant huit mois.

A partir de l’année suivante les habitants vont commencer à penser à l’indépendance par rapport à l’Espagne, sous la houlette d’un homme né le 19 juin 1764 et baptisé dans l’église Matriz de Montevideo : Jose Gervasio Artigas. Il a été élevé dans le «Banda oriental», nom de la région à l’époque. Il devint militaire et commanda une compagnie. Vers 1811, il devint le leader du mouvement d’Indépendance. Il lutta contre l’Argentine mais aussi le Brésil, qui annexa le Banda, en 1820. Il dut alors s’exiler au Paraguay. Après une vingtaine d’années d’exil, on lui proposa de revenir mais il préféra rester au Paraguay où il mourut le 23 septembre 1850.

2) actuellement.

Aujourd’hui, nous pouvons voir la porte d’entrée de la forteresse, le Cabildo, construit vers 1814, la cathédrale métropolitaine, le théâtre Solis, inauguré en 1856. Sur la Place de L’Indépendance, trône, bien sûr, une statue de Jose Gervasio Artigas. Et sur l’un des côtés de cette place a été érigé le Palais Salvo, construit en 1928. Haut de 26 étages, il fut longtemps l’édifice le plus haut d’Amérique Latine. C’est de l’un de ses balcons que les personnalités ont observé le sabordage du Graf Spee, en décembre 1939.

La ville de Montevideo compte environ 1 326 000 habitants. La vieille ville a été bien réaménagée et compte des night-clubs et le pittoresque Mercado Del Puerto (1868). Des usines de bière, de phosphore, de ciment, de savon, d’huile, sont florissantes. Le pétrole est raffiné à la Teja et des usines thermiques produisent l’énergie nécessaire. Le port étant assez profond, on en parle comme d’un Hub possible pour la région de l’Atlantique sud.

A PROPOS DU GRAF SPEE

Le Graf Spee était un "Cuirassé de Poche" (pour respecter les restrictions du Traité de Versailles) mais il était puissamment armé et très rapide, ce qui en faisait un excellent corsaire dont les missions étaient de couler les cargos ennemis tout en évitant les combats. Ses deux hydravions et son puissant télémètre devaient le mettre à l'abri de toutes mauvaises surprises.

Dès le 21 Août 1939, c'est à dirent, avant que le Royaume Uni puis la France ne déclarent la guerre à l'Allemagne, le Graf Spee, sous les ordres du Capitaine Hans Langsdorf quitta le port de Wilhelmshafen pour aller s'embusquer, en toute tranquilité, dans l'Océan Atlantique.

La manoeuvre fut payante puisqu'il captura ou coula une douzaine de cargos ou pétroliers, mais usante pour la matériel: quand il fut intercepté (le 13 décembre) par la force alliée commandée par le Commodore Harwood, ses hydravions étaient en panne et des problèmes de combustible ne lui permettaient pas d'utiser ses moteurs à pleine puissance. Il aurait, peut-être, cru que l'Ajax, l'Achille et l'Exeter l'attaquaient pour l'envoyer vers de plus puissantes unités... Soixante dix ans plus tard, les Historiens en sont encore réduits aux hypothèses puisque Langsdorf s'est suicidé, le 20 décembre 1939 à Buenos-Aires après avoir sabordé son navire et mis à l'abri les survivants de son équipage.

Le combat fut surtout meurtrter pour l'Exeter, comme en témoigne la plaque commémorative de l'Eglise Anglicane de Montevideo mais le Graf Spee ne pouvait rejoindre l'Allemagne sans de sérieuses réparations que Langdorf espérait pouvoir faire dans le port neutre de Montevideo, Le refus du gouvernement uruguayen (sous la pression des Ambassadeurs de France et du Royaume Uni) ne lui laissait pas d'autre choix que le sabordage.

Il y a peu de tombes au cimetière Anglais de Montevideo (par tradition la Navy préférait immerger ses victimes). Par contre, au cimetière principal de la ville, on peut trouver un petit coin, bien discret, où reposent, parmi les herbes folles, les victimes allemandes dont personne n'a jamais demandé le rapatriement.

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