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* GÉNÉRALITÉS

 

 

CHINE 2007

BEIJING

* INTRODUCTION

* LA CITE INTERDITE

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* LE PALAIS D'ETE

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* LA GRANDE MURAILLE

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* L'OPERA

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* L'ARTISANAT

1) LES PERLES

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2) LES SCEAUX

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3) LA SOIE

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4) LE CLOISONNE

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* DIVERS

1) QUARTIER DES HUTONGS

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2) PETITE VENISE

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3) LA RUE

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4) LE SITE OLYMPIQUE

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- LE TRANSMONGOLIEN 1

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MONGOLIE 2007

 

 

 

RUSSIE D'ASIE 2007

 

RUSSIE D'EUROPE 2007

 

 

FINLANDE 2007

 

(Commentaires réalisés à partir du "journal de voyage" de matworld)

 Pour voir l'intégralité du Journal, cliquez ici

 

CHINE 2007

BEIJING

 

INTRODUCTION

 Après six heures de vol et 4000 km de plus, nous atterrissons à Beijing qui est à la même heure que Perth et Singapour, ce qui est très pratique pour nous. L'aéroport, qui n'est certainement pas le même qu'il y a 21 ans, est très clair et fonctionnel. Les formalités sont vite passées et nous rejoignons notre jeune et dynamique guide locale qui nous fait un rapide tableau de la Chine alors que nous empruntons une nouvelle autoroute, ouverte en prévision des Jeux Olympiques, qui démarreront le 8 août 2008. Que de 8, chiffre symbole de la chance en Chine !

Beijing, qui compte 14 millions d'habitants, est devenue une vitrine de cette réussite : les constructions nouvelles sont légion, les avenues sont larges et bordées de jardins verdoyants, nous ne voyons pratiquement plus de vélos ni de vrais pékinois d'ailleurs… à part quelques chiens !

Notre hôtel, le Beijing international, est le reflet de tout cela, il est élégant et fonctionnel. Ses boutiques de souvenirs du premier étage regorgent de trésors en ivoire, en laque ou en jade et on imagine ce qu'a du être le Sac du Palais d'Eté, en 1860, par les armées franco-anglaises, durant la seconde guerre de l'opium…

Nous ne descendons pas du car pour aller visiter une nouvelle fois la Place Tienanmen où Mao a proclamé la République populaire de Chine le 1er octobre 1949. Nous avons déjà donné pour la visite du mausolée de Mao, qui n'a pas dû changer en 21 ans. Cette place est la plus vaste du monde avec ses 400 000 m². Elle surpasse la Place rouge de Moscou dont le but était, aussi, de montrer des parades militaires spectaculaires.

Au nord de la place se situe la porte du même nom qui a été construite au 15ème siècle et restaurée au 17ème et qui est l'une des entrées de la Cité Interdite dont la visite est prévue dans deux jours.

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LA CITE INTERDITE photos

Le lendemain matin, 2 mai, nous nous rendons à la Cité Interdite. Mais comme c'est aussi un jour de congé en Chine, notre guide nous fait entrer par la Porte de l'Est, celle qu'empruntait le corps des empereurs défunts et nous ressortirons par la porte du Nord, près de la Montagne du Charbon.

La guide évalue à 70 000 le nombre de touristes qui visiteront ce jour-là la Cité Interdite. Ce n'est pas le maximum, le pic étant atteint, en Juillet - Août, avec 80 000 personnes.

Il est inutile de dire que cette visite, dans ces conditions, n'a rien à voir avec ce qu'ont connu les 24 empereurs Ming et Tsing qui y ont vécu. La Cité Interdite n'est ouverte au public que depuis 1949.

Le palais, formé de 9999,5 chambres, a été construit par l'empereur Yongle entre 1406 et 1420. Il compte 800 bâtiments et couvre 720 000 mètres carrés. Le feu a souvent pris dans ces bâtiments en bois, ce qui explique que ceux que nous voyons sont souvent postérieurs au 18ème siècle.

Le hall de l'Harmonie Suprême est la plus vaste structure de cet ensemble. Il servait pour l'anniversaire de l'empereur et pour le couronnement. Le Palais de la Pureté Céleste était la zone de vie des empereurs. Le palais comprenait 9 chambres, avec trois lits dans chacune, pour assurer la sécurité de l'empereur. Enfin, plus au Nord, le palais de la Terre Tranquille était le lieu de vie des impératrices Ming. Durant la dynastie Qing, il ne servait que trois jours par règne, comme chambre nuptiale. Je dois dire qu'une visite de groupe perdu dans cette foule ne donne pas une idée de la quiétude des lieux durant le règne des empereurs. Peu de personnes étaient alors admises dans cette enceinte, ville dans la ville. L'impression que je ressens, c'est l'immensité de l'ensemble, la multiplicité des bâtiments, leur élégance, leur harmonie, leur couleur pourpre aux toits jaunes qui se détache de la blancheur des terrasses et des balustrades de marbre blanc. J'aime aussi les bords des toitures ailées ou se côtoient, comme des hirondelles en fin d'été, quelques silhouettes d'animaux minuscules et fabuleux. J'ai une pensée émue pour les milliers de concubines qui y ont vécu dans la plus grande solitude. Quelle prison dorée, cela pouvait-il être !

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LE PALAIS D'ETE photos

 En ce matin du 1er mai, c'est le Palais d'Eté qui est au programme. Le ciel est clair et bleu ce qui montre bien que c'est la pollution qui l'obscurcit, les autres jours. Le Palais est situé à une douzaine de km au Nord Ouest de la ville et a retrouvé rapidement sa splendeur après le pillage dont il a fait l'objet en 1860 grâce aux efforts de l'impératrice Tseu-Hi. Pour le restaurer, elle a souvent utilisé une part considérable du budget de l'Etat. Elle ira même jusqu'à détourner le budget annuel prévu pour la modernisation de la marine chinoise pour construire, je crois, le bateau de marbre que l'on peut voir au Nord Est du lac Kunming. Ce lac occupe les ¾ de la surface du Palais d'Eté qui s'étend sur 267 hectares.

Cette impératrice Tseu-Hi mérite qu'on s'arrête un peu sur son cas. Elle a régné sur l'Empire Céleste alors qu'elle n'en avait pas le droit. Elle y est parvenue par la séduction, l'intrigue et le crime.

Comme vous le savez certainement, l'empereur de Chine avait droit à plusieurs épouses mais, en général, il se limitait à trois. Le nombre de concubines était théoriquement illimité. Certains empereurs en ont compté plus de 1 000 mais cela nécessitait un nombre énorme d'eunuques qui servaient à surveiller la vertu des concubines de l'empereur. Vous imaginez, les problèmes d'hébergement et d'entretien que tout ce monde engendrait. Aussi, au 19ème siècle, un décret avait fixé le nombre à ne pas dépasser: 70, ce qui n'est déjà pas si mal, le choix des concubines revenant à l'impératrice mère.

C'est ainsi que la jeune Ye-Ho-No-La, la future Tseu Hi, fut choisie pour une place de 3ème rang, elle avait 15 ans. Sa chance fut de donner un fils à l'empereur Hien-Fong en 1856, lui qui n'avait eu que des filles de ses épouses comme de ses concubines. Quand Tseu-Hi vit l'empereur à l'agonie, elle l'adjura de reconnaître son fils comme héritier légitime, ce qu'il fit juste avant sa mort en 1861. Trois régents avaient été nommés, Tseu-hi s'assura de la complicité des eunuques de la Cour, fit arrêter les régents et les fit décapiter. Elle s'empara alors du sceau impérial et se fit décerner le titre d'impératrice douairière alors que la Régence était confiée au frère de Hien-Fong tout acquis à sa cause. Elle restera maîtresse absolue de la Chine pendant 47 ans. Elle arrivera même à garder le pouvoir après la mort de son fils en 1875. Elle mettra alors sur le trône un enfant de 6 ans, son neveu Kouang-Siu. C'est elle que l'on voit dans le film " Les Cinquante cinq jours de Pékin " qui montre la résistance des légations étrangères pendant la révolte des Boxers de 1900… Les Chinois la surnommaient " la femme dragon ".

On dit même que quand son neveu, devenu adulte, voulut faire des réformes, elle lui fit donner du poison puis elle choisit celui qui devrait lui succéder, son petit-neveu Pou-Yi, le neveu de l'empereur, qui n'avait alors que 2 ans et demi.. Quand le 14 novembre 1908, Kouang-Siu meurt, elle croit pouvoir être régente encore longtemps mais dès le lendemain, une syncope la terrasse.

Le 2 décembre 1908, le jeune Pou-Yi est couronné dans la salle de l'Harmonie Suprême. Commence alors la vie du dernier empereur de Chine, immortalisée par le film de Bernardo Bertolucci, en 1987, " le dernier empereur "dont une grande partie est historique.

Mais revenons à ce premier mai 2007 : nous sommes à l'entrée du Palais d'Eté, à l'Est, où une foule multicolore s'est donnée rendez-vous. En ce jour de fête, les campagnards sont venus nombreux admirer les fastes de l'empire céleste. On ne visite plus que les jardins et surtout le corridor long de 700 mètres, superbement décoré de scènes mythiques dans des teintes de vert, qui borde la partie Nord du lac Kunming. Puis, nous traversons le lac ce qui nous permet d'admirer les magnifiques ponts de l'Ouest.

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LA GRANDE MURAILLE photos

Ce jeudi 3 mai est très important, nous retournons voir la Muraille de Chine, distante d'une centaine de km de Beijing, par l'express way ouvert en 2006.

Je ne reconnais pas du tout l'endroit. En 1986, nous devions être allés à Bada Ling, section restaurée depuis 1957 où le mur s'élève à 1 000 mètres.

Le mur mesure dans les 3 500 km de long et notre guide locale nous a affirmé qu'il était impossible de le voir de l'Espace comme le prétendent de nombreux livres. Il servait à se proteger des invasions mongoles (qu'il n'empêcha pas).Il commença à être construit en 290 avant Jésus Christ et fut rebâti plusieurs fois, d'abord en terre puis en pierres.

Sa visite est devenue très touristique depuis la venue du Président Nixon en 1972.

Cette fois-ci, nous allons à un autre site, situe à Si Matai, où il est possible de grimper à pieds, si on est en bonne forme physique, ou par le cable-car récemment installé. Une bonne moitié du groupe choisit le cable-car, notre tour-leader guidera les autres. La vue est vraiment impressionnante lorsque nous arrivons au sommet vers 1200-1300 mètres. La muraille s'étend à l'Est comme à l'Ouest et nous pouvons visiter quelques tours de guet. Nous mangerons d'ailleurs dans l'une d'entre elles grâce au pique-nique monté et organisé par des Chinois. Ils ont même pensé à deux parasols car le soleil cogne dur en ce midi : il fait certainement 30 degrés et le ciel est sans nuage…

Nous redescendons dans la vallée, sans difficulté, par les " œufs ", totalement déshydratés et alpagués par une nuée de vendeurs qui nous offrent, à prix d'or, boissons, fruits et les T-shirts : " j'ai grimpé sur le Grand Mur "…

Que dire de la campagne que nous traversons à l'aller comme au retour? Nous n'y voyons pas d'animaux, peu de gens y travaillent (peut-être parce que c'est un jour de fête). Nous ne voyons pas non plus de villages, seules quelques fermes s'allongent au soleil. Nous voyons surtout énormément de plantations nouvelles d'arbres fruitiers et de peupliers. Les citadins, eux, sont nombreux à avoir quitté Beijing avec des voitures particulières, signe que le niveau de vie s'est beaucoup élevé.

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L'OPERA photos

La salle du spectacle de ce soir ressemble à la Comédie Française d'autrefois avec ses lourds rideaux, mais des tables en longueurs ont été dressées. On nous sert un excellent repas avec en point d'orgue, le célèbre " canard laqué ". Le spectacle, très coloré, ne commence qu'après le dessert.

En sept ou huit tableaux différents, nous allons voir défiler l'histoire de la Chine : de la conquête mongole aux jeux olympiques prochains. Les costumes des danseurs, aux couleurs chatoyantes, sont extraordinaires, souvent copiés à partir de vieilles estampes.

La jeunesse des acteurs, leur grâce et leur souplesse nous éblouissent.

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L'ARTISANAT

1) LES PERLES photos

Nous allons ensuite visiter une boutique de perles de culture multicolores. Dans l'huître, que le démonstrateur ouvre, il y en a huit. Je préférais la surprise de l'ouverture des huîtres naturelles de Tahiti. Je trouve les méthodes nouvelles trop industrielles.

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2) LES SCEAUX photos

 Une des spécialités chinoises est aussi la gravure sur un support en pierre de sceaux de forme généralement carrée. Une boite en porcelaine contient une encre à demi solidifiée.

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3) LA SOIE photos

 C'est une des plus anciennes traditions chinoises et bien qu'il existe à présent quelques machines, le gros du travail reste artisanal.

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4) LE CLOISONNE photos

 Nous visitons une fabrique d'objets en cuivre cloisonné où les conditions de travail restent lourdes : de sept heures du matin à six heures du soir. Les salaires, demandés dans différentes fabriques, donnent pour des ouvrières 700 à 800 yuans par mois. Jean m'offre un animal mythique pour la Fête des Mères à découvrir lorsque nous serons à Irkoutsk.

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 DIVERS

1) LE QUARTIER DES HUTONGS photos

 Vendredi 4 mai, c'est le dernier jour à Beijing où la pollution s'est réinstallée et où il fait plus de trente degrés. Nous allons visiter les Hutongs en rick-shaw et manger chez l'habitant. Nous montons à deux par rick-shaw, nous sommes les derniers, certainement car nous sommes les plus lourds. Ils sont assez confortables et notre pédaleur est un gros chinois rigolo.

Les hutongs n'ont pas d'étage mais sont très souvent équipés de climatiseurs, les rues sont étroites et déchaussées. Nous formons, avec les douze rick-shaw du groupe qui se succèdent, une grosse chenille rouge ou un gros dragon de premier de l'an chinois…Le quartier des Hutongs date du 13ème siècle : il devait exister au temps ou Marco Polo est venu en Chine.

Nous allons manger dans une de ces maisons. Passée la porte, nous entrons dans une cour intérieure avec arbres, fleurs et jardins fraîchement bêchés. Notre hôtesse a 53 ans : elle a dressé deux tables, une, dans sa salle à manger et l'autre dans sa chambre. A la fin du repas, elle nous fait visiter sa maison. J'ai la surprise de trouver une cuisine intégrée d'un rouge criard digne d'un pays occidental. Elle n'a qu'une autre chambre, pour son fils qui a maintenant 24 ans. Pour respecter la loi de l'Enfant Unique qui s'applique depuis 1975, elle n'a eu que cet enfant. Dans les campagnes, les parents passent souvent a deux enfants mais on n'évoque pas le problème de la surmortalité des filles, beaucoup de parents éliminant leur premier enfant fille pour essayer d'avoir un garçon qui perpétuera le nom. Mais " l'enfant des six amours " est-il aussi heureux qu'on le dise ?

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2) LA PETITE VENISE photos

 Le soir, nous nous rendons dans un quartier attrayant, que je serai bien en peine de situer sur le plan de Beijing : la petite Venise. Nous mangeons, dans une vieille maison en bois, un repas épicé qui fait les délices de Jean, habitué à l'harissa d'Afrique du Nord, mais nombre de nos compagnons ont les yeux qui pleurent, tellement c'est fort. Puis nous embarquons sur des sortes de gondoles tandis qu'une musicienne nous joue des airs d'antan sur un instrument qui ressemble à une viole. Le nom du lac serait Qianhai lake, selon notre guide. Nous y avons lancé des bougies sur des bateaux en papier et fait des vœux…

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3) SCENES DE RUE photos

 Au gré de nos déplacements, nous découvrons de nouveaux monuments mais aussi des cohortes de vélo-éboueurs qui sillonnent la ville et en assurent la propreté.

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4) LE SITE OLYMPIQUE photos

 C'est la première fois de leur histoire que des Jeux Olympiques (qui démarreront le 8 août 2008. Que de 8, chiffre symbole de la chance en Chine) se tiennent en Chine et, pour eux, c'est un veritable challenge de les réussir. Ils veulent montrer qu'ils sont le pays le plus peuple de la terre avec un peu plus d'un milliard 315 millions d'habitants et surtout, que, bien qu'ayant encore des dirigeants communistes, ils aient su s'adapter à l'économie de marché et à la mondialisation.

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LE TRANSMONGOLIEN BEIJING -> FRONTIERE MONGOLE photos

 Nous rentrons ensuite à l'hôtel où nous avons un briefing pour préparer le départ pour Oulan-Bator distant de 1356 km de Beijing, avec un changement d'essieux à la frontière, à, Erlian car l'écartement des rails de chemin de fer augmente de 85mm entre la Chine et la Mongolie.

L'embarquement, à la gare centrale, se fera très facilement. La préposée à notre wagon, nous apporte dans notre compartiment, un thermos d'eau chaude pour le thé de la journée. Nous faisons un arrêt à Datong puis traversons, à 700km de Beijing, une région un peu montagneuse ou s'accrochent quelques taillis roses. Sinon, c'est très plat et sec, avec quelques moutons. Le printemps n'a pas l'air encore arrive car les arbres n'ont pas de feuilles.

A 20 heures trente, notre chef de Wagon, nous fait descendre du train à la gare d'Erlian. Nous ne verrons rien du changement d'essieux mais nous découvrirons un duty-free intéressant pour refaire les réserves de Whisky et de cigarettes avant d'attaquer le désert de Gobi que nous découvrirons au matin…

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