JOURNAL DE VOYAGE DE MATWORLD

 

 PHILIPPINES 2008

 

A) Généralités:

 

En ce mois d'octobre 2008, continuant notre étude de l'Asie, nous avons jeté notre dévolu sur l'archipel des Philippines. Ce n'est pas un pays très vaste puisque sa surface n'est que de 300 000 km2, mais c'est un pays original puisqu'il compte 7 107 îles dont, seulement, 3 140 portent un nom. On peut le diviser en quatre groupes d'archipels : au nord, celui de Luzon, celui de Visaya, au centre, celui de Mindanao, au sud et de Palawan, à l'ouest. Ce n'est pas, pour autant, l'Etat archipel qui compte le plus d'îles, puisqu'on en dénombre 17 508 en Indonésie.

Les touristes ne sont pas encore très nombreux à le visiter, même si leur nombre a été multiplié par 15 entre 1970 et 1999. Les visiteurs étaient alors 2,1 millions. Mais les conséquences de l'attentat du World Trade Center, du 11 septembre 2001, se sont fait sentir puisqu'on n'en dénombrait plus que 1,8 millions en 2004.

Pourtant, c'est un pays très attrayant avec des plages de sables blancs ou noirs (présence de volcans), des possibilités de plongées extraordinaires. Vous pouvez aussi opter pour le trekking pour aller visiter des tribus dont le mode de vie n'a pas changé depuis des siècles ou pour voir des rizières en terrasses dont l'édification remonte à la nuit des temps. La chaleur, supérieure à 25 degrés toute l'année, peut aussi attirer les touristes quand l'hiver règne en Europe, au Japon ou en Australie…

Mais la nature offre aussi des contraintes : les pluies sont importantes de Mai à Novembre et 5 à 6 cyclones peuvent frapper sérieusement le pays, chaque année. Les tsunamis et les séismes sont fréquents aussi. Sans parler des nombreux volcans qui peuvent reprendre de l'activité comme le Pinatubo, dont l'éruption, en 1991, rendit l'air irrespirable, à Manille, pendant plus de deux semaines.

La population, estimée à 91 millions en juillet 2007, est un autre attrait du pays. Les Philippins sont accueillants et souriants malgré une vie quotidienne souvent difficile. Cette population est, à plus de 80% catholique, ce qui fait des Philippines, le seul pays à majorité catholique, en Asie. Ceci est le résultat de la colonisation espagnole qui débuta durant le 16ème siècle et se termina en 1898, après la guerre hispano-américaine. Les Philippins ajoutèrent alors des habitudes américaines à leur façon de vivre.

Nous voyons donc que les Philippines peuvent devenir une destination très prisée pour les années à venir. Déjà les Coréens et les Japonais y viennent nombreux, certains même pour leurs études qui y coutent moins cher que dans leur pays. Les Américains y viennent aussi pour revoir des traces de leur Histoire à Bataan et Corregidor. Des Européens, des Australiens… commencent à venir aussi. Certains y achètent même des terrains.

La ville de Manille compte environ 20% de la population. Je dois dire, qu'en cinq jours, nous n'avons pas eu le temps de bien la connaitre, surtout quand on la voit du 16ème étage d'un hôtel de luxe, comme l'excellent Dusit Thani Hotel.

La vue de notre chambre donnait sur le quartier des ambassades et des richissimes propriétaires. On ne voyait que de vastes maisons blanches perdues dans des jardins tropicaux aux arbustes luxuriants.

Notre guide nous a montré la villa que le sultan du Brunei, l'un des hommes les plus riches du monde, venait d'acheter au propriétaire de la brasserie San Miguel, la bière la plus en vogue aux Philippines. Elle était située à une centaine de mètres du club de polo. Il est bien connu que le sultan se déplace, avec, dans un avion, ses chevaux favoris, et que dans son palais, au Brunei, on compte 2 000 stalles équipées d'air conditionné…

Bien sûr, des tours modernes commencent à proliférer comme dans toutes les capitales du monde.

Ce que nous avons pu observer, c'est que la circulation est assez bien canalisée. Des barrières ont été installées le long des principaux axes pour empêcher les piétons de traverser n'importe où, ou bien pour ne pas se faire écraser…

Ce qui est amusant, c'est de voir les Jeepneys, qui sont d'anciennes jeeps américaines, rachetées, après la guerre, pour 50 dollars et que les Philippins ont rallongées et décorées de manière très originale. Il n'y en a pas deux semblables. Nous ne les avons pas utilisées car leur itinéraire est indiqué, en tagalog, je suppose, sur leurs flancs et je ne sais pas où nous aurions atterri…Elles transportent, bien sûr, des passagers mais aussi des ballots de toute sorte de choses.

Bien que nous ayons commencé par la visite de l'île de Corregidor, distante d'environ 22 miles de la baie de Manille, je préfère pour respecter l'histoire de l'année 1942, commencer par évoquer la presqu'île de Bataan.

C'est a l'aide de petits livrets achetés au monument du Mont Samat, à Pilar, que j'ai essayé de comprendre l'enchainement des événements historiques.

 

B) La défense de la presqu'île de Bataan : préparation durant l'entre deux guerres :

 

La presqu'île de Bataan se situe à l'ouest de Metro-Manilla. Par la route normale, il faut environ deux heures pour s'y rendre. 80% de sa surface, sont occupés par des collines et des montagnes. Sur les 20% restants, les Philippins pratiquent surtout de l'élevage. Les marécages sont fréquents.

Cette presqu'île est bordée, à l'Ouest, par la Mer de Chine : elle a donc une forte vocation maritime (commerce, pêche).

 

1) Vers 1935 :

 

Le 23 mars 1935, la constitution des Philippines a été signée et Manuel Quezon a, ensuite, été élu président. Le pays faisait alors partie du Commonwealth (américain) et les américains prévoyaient dix ans pour préparer une indépendance complète. Manuel Quezon, grand ami de son père, demanda à Douglas Mac Arthur de superviser la création d'une armée philippine. Mac Arthur a fait deux séjours aux Philippines entre 1922 et 1930, le second en tant que commandant du département des Philippines.

Depuis 1930, le Président Hoover l'a nommé chef d'état major de l'armée des USA (général quatre étoiles). Il a été confirmé dans ce poste par le président F.D. Roosevelt, en 1935.

Mac Arthur prévoyait de former une défense nationale d'environ 400 000 hommes en dix ans. Il envisageait une petite armée de l'air et des patrouilles " off-shore ". En 1937, il quitta l'armée américaine pour se consacrer à sa tâche aux Philippines. Il était logé dans une suite de l'Hôtel Manilla dont il assurait une partie du management. Il était ainsi proche de l'ambassade américaine.

Le plan Orange a été mis en place, en cas d'attaque japonaise. Comme les forces américaines sur place et les forces philippines étaient trop limitées pour qu'elles puissent espérer défendre le pays tout entier, la décision fut prise de se concentrer sur la baie de Manille.

On décida la fortification de l'île de Corregidor et de ses îles satellites. La péninsule de Bataan apparaissait aussi, avec ses montagnes et ses rivières, comme idéale pour une longue défense. Les forces locales devaient tenir six mois.

 

2) Vers juillet 41 :

 

Les Japonais se sont déplacés au sud de l'Indochine et ont pris certains aérodromes d'où on pouvait atteindre directement les Philippines.

Le président Franklin Delanoë Roosevelt gela alors tous les avoirs japonais aux USA et dans leurs territoires associés, dont les Philippines. Il mit l'embargo sur le pétrole pour le Japon. Les Japonais devaient donc choisir s'ils arrêtaient la guerre en Chine ou, au contraire, s'ils essayaient d'acquérir d'autres ressources stratégiques dont ils avaient réellement besoin. Les Américains pensaient avoir le temps de se préparer à la guerre.

Roosevelt avait créé un nouveau commandement : l'USAFFE, les forces armées des USA d'Amérique pour l'Extrême Orient. Il était formé de forces américaines et philippines. Mac Arthur était désigné comme commandant de cette force.

Un plan Orange avait été établi auquel on avait incorporé le plan Rainbow 5 qui consistait en une guerre globale contre le Japon et l'Allemagne, simultanément, mais la guerre contre l'Allemagne devait être prioritaire. Quand les Allemands seraient défaits, les ressources américaines seraient mobilisées contre le Japon et les Philippines seraient reprises.

Mac Arthur déclara que ce plan était défaitiste et que son plan de défendre les côtes était plus réaliste. Washington accepta ce dernier plan. On renforça le nombre de B17 et de P40 ainsi que de sous-marins et de vedettes lance-torpilles à partir de septembre 41.

Le 15 aout 1941, le corps de l'armée de l'air fut le premier à être incorporé à l'USAFFE puis on y joignit les régiments d'infanterie.

Mac Arthur pensait que l'USAFFE serait prête à faire face aux Japonais en Mars 1942.

 

3) Les débuts de la guerre :

 

Le 8 décembre 1941, au lendemain de Pearl Harbour, se déroula le premier jour de la guerre aux Philippines. Mac Arthur savait que sa préparation n'avait été faite qu'à moitié.

Les Japonais bombardèrent Baguio et Davao et, dès que le brouillard se leva, ils atteignirent la base de Clarckfield. Ils voulaient ensuite attaquer Cavite pour neutraliser les forces navales aux Philippines. Mais l'objectif principal était Manille. Le General Homma et sa 4ème armée avaient 50 jours pour mener à bien leur mission.

Dès le premier jour de la guerre, les forces de Mac Arthur furent réduites de moitié avec la quasi destruction de sa force aérienne.

Le 10 décembre, la base de Cavite fut totalement détruite.

Apres une semaine de combats, Mac Arthur avait perdu le contrôle de la mer et de l'air. Les Japonais n'avaient ressenti que peu de résistance.

Ce fut à Lingayen que le plus gros des forces d'invasion japonaise débarquèrent dans la nuit du 22 décembre. La mer était forte, quelques B17 attaquèrent. Les sous-marins, eux, manquaient de fond pour attaquer. Un transport japonais fut coulé. A terre, la résistance ne se révéla pas efficace. La défense des plages n'avait pas marché.

 

4) Le plan Orange :

 

Mac Arthur ne pouvait plus que suivre le plan Orange. Il le déclara dans la nuit du 23 décembre. Manille fut évacuée et elle fut déclarée ville ouverte. Les Japonais y entrèrent le 2 janvier 1942.

Toutes les forces durent se regrouper à Bataan. L'USAFFE n'avait pas eu le temps d'emporter tout le matériel.

Des combats eurent lieu à Rorac et Layac : ce fut la dernière ville défendue avant d'atteindre les principales défenses de Bataan. Elles étaient divisées en deux : à l'est de la péninsule, le corps 2 était sous les ordres du général George M. Parker. A l'ouest, le 1er corps obéissait au Lieutenant général Jonathan M. Wainwright.

La première ligne de défense se situait au nord de la ville d'Abucay. Elle traversait la péninsule mais avait un trou dans sa défense au niveau du Mont Natib. Les membres de l'USAFFE déclarèrent qu'elles voulaient s'arrêter et combattre.

Durant les trois premières semaines de janvier, les Japonais essayèrent de briser la ligne d'Abucay. A l'est, les Japonais se heurtèrent au général de brigade Vicente Lim, le premier philippin diplômé à Westpoint. La 41ème division fut appelée " the Rock of Bataan ". Finalement, les Japonais trouvèrent la faille du Mont Natib.

A l'Ouest, la position du 1er corps devint critique. Mac Arthur donna l'ordre de se retirer sur la deuxième ligne de défense, le 22 janvier 1942.

 

5) La seconde ligne de défense de Bataan :

 

Cette deuxième ligne de défense était une ligne continue qui allait de Bagac à l'Ouest, à Orion à l'Est. Un vigoureux tir de barrage fut effectué sur les lignes japonaises.

Les Japonais essayèrent, alors, d'attaquer cette ligne frontalement mais cela n'eut pas beaucoup de succès.

Le General Homma essaya alors de contourner cette ligne en envoyant des petits détachements par bateau. Mais, après le débarquement, ils se perdirent dans la jungle épaisse. Cette bataille fut appelée la " bataille des Points ". Il y eut aussi, en Février, " la bataille des Poches ", là où les Japonais essayèrent d'attaquer de front. Ce furent des victoires pour l'USAFFE.

Les défenseurs s'enterrèrent le long de la ligne. Une période d'accalmie succéda à ces premières offensives.

 

6) Une accalmie d'un mois et demi :

 

Les 50 jours dont le général Homma disposait étaient passés. Homma était alors en disgrâce.

Mais les Japonais avaient pris Guam, Hong Kong, Wake, la Malaisie et Singapour. Les opérations pour prendre Java et Sumatra commencèrent. Seules, les Philippines résistaient. Les chefs alliés : Roosevelt, Churchill parlèrent du courage et de l'héroïsme de ceux qui se battaient aux Philippines.

Le général Homma décida d'arrêter d'attaquer et de demander des troupes fraiches à Tokyo.

Les alliés multiplièrent les messages d'espoir et attendirent aussi des renforts, mais pour l'heure, leur action était focalisée sur l'Europe. Les troupes manquaient de vivres et de moyens médicaux. Les rations furent réduites à plusieurs reprises. Il fallait aussi nourrir les civils qui étaient venus se réfugier dans la péninsule de Bataan.

A la fin du mois de Mars, les rations permettaient, à peine, la survie mais les Philippins utilisaient de la nourriture locale. Dans ces conditions, les maladies furent inévitables. 70 à 80% des hommes souffrirent de malnutrition, de malaria, de dysenterie et autres maladies tropicales.

 

7) Le départ de Mac Arthur :

 

Roosevelt ordonna, alors, à Mac Arthur de quitter Corregidor. Forcé d'exécuter cet ordre, il partit, le 10 mars 1942, pour Mindanao, par vedette lance-torpilles d'où il rejoignit l'Australie à bord d'un B17.

A son arrivée en Australie, il déclara la célèbre promesse : " I shall return ". Mais il s'aperçut que l'Australie était en danger et qu'il n'y avait pas de forces pour contre-attaquer. Le général Wainwright devint, alors, commandant des forces aux Philippines.

 

8) L'offensive finale japonaise :

 

Elle débuta à la fin mars. Homma avait obtenu les renforts qu'il avait demandés. Il disposait de plus d'avions, d'infanterie et d'artillerie.

Le 3 avril, jour du vendredi saint, les Japonais lancèrent un féroce tir de barrage. Ils attaquèrent sur tous les fronts, mais surtout au niveau du Mont Samat qui leur aurait donné un lieu d'observation et séparé les défenseurs en deux sections.

C'est à cet endroit que s'élève aujourd'hui une immense croix de 92 mètres de haut avec des bras de 15 mètres de chaque côté. Cette structure se situe à 550 mètres au-dessus du niveau de la mer.

Le Mont Samat fut pris le 5 avril 1942, dimanche de Pâques. La contre-attaque était brisée. Le 9 avril, le général King décidait de se rendre mais comme il n'était pas l'officier supérieur, les Japonais n'acceptèrent que la reddition de chaque unité qui déposait les armes, sans condition.

Bataan tomba : 74 800 Philippins, 10 500 américains, 20 000 civils devinrent des prisonniers de guerre. Les chiffres sont très variés d'un livre a l'autre…

Beaucoup de combattants furent regroupés au Sud, à Mariveles. Ils durent marcher vers le Nord, sans eau et sans nourriture. Ce fut le début de la Death March, dont nous avons vu les bornes marquant chaque kilomètre, jusqu'au kilometre 106, au camp O. Donnell.

 

C) La marche de la Mort :

 

Le 9 avril 1942, le général Edward P. King s'était rendu à l'armée impériale nipponne, après 4 mois de batailles. Les chiffres concernant le nombre de prisonniers sont assez variables d'une source à l'autre, comme je le disais plus haut : on considère le plus souvent que 75 000 philippins environ et 10 500 américains ont été faits prisonniers.

On était au mois d'avril, le mois le plus chaud aux Philippines. La marche commença au sud, de Mariveles, jusqu'à San Fernando, où les prisonniers furent entassés, parfois par cent, dans des wagons à bestiaux sans ouverture. Beaucoup de prisonniers pensaient qu'ils allaient être libérés à cet endroit.

La marche dura quatre jours sans discontinuer. Il n'y avait pas de réserve d'eau potable et les prisonniers, solidement encadrés par des Japonais, n'avaient pas le droit de rompre les rangs, pour aller étancher leur soif dans les canaux avoisinants. Ceux qui s'y risquèrent furent souvent abattus à la baïonnette.

La nourriture, elle, consistait en une boule de riz distribuée deux fois par jour. Des Philippins essayèrent de les ravitailler mais ils furent violemment écartés de la colonne de prisonniers.

Le train de San Fernando, les amena à la station de Capas. Les prisonniers durent marcher encore 13 km jusqu'au camp O Donnell. Environ 60 000 y arrivèrent.

Ce camp avait été choisi, quatre mois avant Pearl Harbour, par l'équipe du général Mac Arthur, pour entrainer l'USAFFE. Sa capacité n'était prévue que pour 10 000 hommes et ses aménagements n'étaient pas finis car la guerre était arrivée plus vite que prévu.

On y concentra environ 45 000 prisonniers. Beaucoup dormaient sur le sol nu. On manquait d'eau potable. L'eau, pour cuire le riz, venait d'une petite rivière.

Le nombre de morts par jour monta de 20 à 350 ou 400 au bout de deux mois. Les morts étaient brûles dans des grands trous qui servaient de fosses communes. Les hommes mourraient de malaria, de dysenterie, de pneumonie, de malnutrition, de solitude.

En juin 1942, un certain nombre de prisonniers philippins furent renvoyés chez eux, les Japonais disant qu'ils n'étaient pas leurs ennemis.

Les prisonniers américains furent envoyés au camp de Cabanatuan.

En Septembre 1942, le camp de Capas fut transformé en un camp d'entrainement de Philippins qui devaient servir, dans la police, sous l'occupation japonaise.

Un obélisque de 73 mètres a été construit à l'emplacement de ce camp.

 

D) Corregidor.Voir texte de zkojworld

 

E) L'Intra- Muros :

 

C'est la partie la plus ancienne de Manille. Elle est située le long de la rive sud de la rivière Pasig.

C'était un lieu de commerce très ancien et d'échanges entre la Chine et des pays d'Islam en particulier.

Michel Lopez de Legapzi arriva à Cebu en 1565, en provenance du Mexique . Il se dirigea ensuite vers Manille où il trouva, à cet emplacement, un palais islamique.

Ce fut après plusieurs années de batailles qu'il arriva à faire un pacte de paix avec les Rajah locaux.

Le 24 juin 1571, Manille devint la capitale de la colonie espagnole aux Philippines.

La planification de la ville débuta par l'ordonnance royale du Roi Philippe II en 1573, sur 64 hectares. Legapzi fut le premier gouverneur général. Il fonda des forts, des églises, des écoles, des routes.

L'emplacement fut fortifié par des murs d'environ 8m d'épaisseur qui s'élevaient jusqu'à 22 mètres.

L'Intramuros fut bien établi en 1606. Il servit de centre politique, militaire et religieux.

L'intramuros fut endommagé par les bombardements de la seconde guerre mondiale aussi bien japonais, américains que philippins. Prés du Fort Santiago, une porte a gardé la forme du Sherman qui l'avait franchie.

La ville murée fut reconstituée dans les années 80 et plusieurs douves comblées. Certaines servent même, aux Philippins d'aujourd'hui, pour jouer au golf…

 

 

 


 

accueil Kourou Page d'accueil Kourou

accueil Perth Page d'accueil Perth

accueil Porec Page d'accueil Porec

accueil du site Page d'accueil du site

Retour au chapitre Retour au texte

haut de page Haut de page

Répertoire Photos Répertoire photos

 


Votre avis m'intéresse !

zkojnet@zkojmat.net